communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Anticoagulants et interactions

Suite à la lecture du livre D’ici et d’ailleurs, les aliments qui guérissent, j’ai été surprise de lire que dans l’épeautre, il y avait présence de glucides particuliers favorisant la coagulation du sang. Je suis sous anticoagulant. Pouvez-vous me donner la liste des aliments ou plantes à consommer avec modération ou à éviter  ? »

Mlle A. de Savoie

LA RÉPONSE DE DIDIER LE BAIL

Les listes d’aliments à consommer modérément varient quelque peu suivant le médicament prescrit (Previscan, Sintrom, Coumadine), mais comme ce sont des AVK (anti-vitamine K), il convient par conséquent d’y aller mollo sur les aliments riches en vitamine K (choucroute, persil, épinards, tomates, choux, laitue, avocat, germe de blé, thé vert…). Quant à l’épeautre, c’est vrai qu’il contient des glucides particuliers – des mucopolysaccharides – qui interviennent dans la coagulation du sang, mais inutile de s’en inquiéter tant que l’on consomme cette céréale de façon modérée…
Voici une liste de plantes à utiliser avec précaution du fait de leur capacité à amplifier ou à inhiber l’action des médicaments anticoagulants : ail, aspérule odorante, boldo, bourse-à-pasteur, Dong Quai (Angélique chinoise), fenugrec, ginkgo biloba, ginseng, grande camomille, griffe du diable (Harpagophytum), marronnier d’Inde, mélilot, millepertuis, ortie, reine-des-prés, saule, thé vert, trèfle rouge.

Retour au sommaire de Belle-Santé n° 129

Magazine

À lire aussi

Pasteur, un imposteur ?

Figure emblématique, Pasteur est considéré en France et à l’étranger comme le père de la médecine scientifique moderne. Grâce à ses découvertes, dont le vaccin contre la rage, il aurait sauvé des millions de vies. Hélas, la vérité historique est tout autre.

Les hormones végétales

Aujourd’hui, il est de notoriété publique que le traitement hormonal substitutif (THS) n’est pas sans risque pour notre santé. Il augmenterait notamment le risque de cancer du sein et de l’utérus. Faut-il pour autant accepter sans broncher les divers troubles de la ménopause? NON. Heureusement, la nature à tout prévu et de nombreuses plantes sont en mesure de nous aider à passer ce cap en douceur et en pleine santé. Belle-Santé fait le point sur les hormones végétales et leur mode d’action.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois