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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Covid et météo : l’index Predict

Nous savons désormais que les postillons et les aérosols que nous émettons et/ou respirons sont la principale source de contamination.

Une fois expulsé dans l’air, combien de temps le virus y reste-t-il, prêt à être aspirer dans les voies respiratoires d’une personne passant par là ? Il semblerait que tout dépende de la météo.

Une étude menée par la société Predict Services (de Montpellier) et révélée en décembre 2020 montrait clairement que la température et la teneur en eau de l’air que nous respirons étaient en effet déterminantes.

S’il fait très chaud et sec, les gouttelettes – qui contiennent le virus – s’évaporent, s’il fait chaud et très humide, les gouttelettes tombent rapidement au sol. Dans ces deux cas, le virus ne stagne pas dans l’air. S’il fait particulièrement froid, l’air a tendance à s’assécher et contient également très peu de virus.

C’est dans les « zones intermédiaires » que les aérosols restent en suspension dans l’air plus longtemps, et favorisent la transmission virale.

Pour estimer la probabilité que ces aérosols/gouttelettes restent en suspension dans l’air, la société Predict Services a développé « l’Index Predict de Transmissivité Climatique de la Covid-19 », autrement appelé IPTCC (voir la carte).

Pour connaître le taux d’humidité de l’air que vous respirez, vous pouvez vous servir d’un hygromètre, mais aussi regarder l’application « météo » sur votre smartphone.

Et une fois connues la température et l’hygrométrie, pour savoir si les risques de contaminations sont élevés, reportez-vous au graphique de la société Predict.

Souhaitons-nous un mois d’août un peu plus sec pour que la courbe des contaminations retombe vite.

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Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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