Covid et météo : l’index Predict
Nous savons désormais que les postillons et les aérosols que nous émettons et/ou respirons sont la principale source de contamination.
Une fois expulsé dans l’air, combien de temps le virus y reste-t-il, prêt à être aspirer dans les voies respiratoires d’une personne passant par là ? Il semblerait que tout dépende de la météo.
Une étude menée par la société Predict Services (de Montpellier) et révélée en décembre 2020 montrait clairement que la température et la teneur en eau de l’air que nous respirons étaient en effet déterminantes.
S’il fait très chaud et sec, les gouttelettes – qui contiennent le virus – s’évaporent, s’il fait chaud et très humide, les gouttelettes tombent rapidement au sol. Dans ces deux cas, le virus ne stagne pas dans l’air. S’il fait particulièrement froid, l’air a tendance à s’assécher et contient également très peu de virus.
C’est dans les « zones intermédiaires » que les aérosols restent en suspension dans l’air plus longtemps, et favorisent la transmission virale.
Pour estimer la probabilité que ces aérosols/gouttelettes restent en suspension dans l’air, la société Predict Services a développé « l’Index Predict de Transmissivité Climatique de la Covid-19 », autrement appelé IPTCC (voir la carte).
Pour connaître le taux d’humidité de l’air que vous respirez, vous pouvez vous servir d’un hygromètre, mais aussi regarder l’application « météo » sur votre smartphone.
Et une fois connues la température et l’hygrométrie, pour savoir si les risques de contaminations sont élevés, reportez-vous au graphique de la société Predict.
Souhaitons-nous un mois d’août un peu plus sec pour que la courbe des contaminations retombe vite.