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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Blur, Soft focus

Ils sont légion dans les produits cosmétiques anti-âge, promettent l’estompage des rides avec un effet immédiat… et ils y réussissent (au moins apparemment). Mais que cachent ces termes dans la formulation des produits ?
Si le mot blur se répand largement aujourd’hui dans les argumentaires des produits anti-âge, l’idée n’est pas nouvelle et la cosmétique connaît son principe depuis longtemps, sous son autre nom, le soft focus.

L’art du flou

Ce concept, transposé de la photographie aux applications cosmétiques, est né (comme beaucoup de ce qui fait les tendances aujourd’hui en cosmétique) en Asie. Repris aux États-Unis, il a fini par arriver jusqu’à nous, et on ne compte plus les marques européennes qui l’ont introduit dans leurs gammes.
Il consiste à utiliser des substances qui ont la propriété de diffracter la lumière au niveau de la peau plutôt que de la réfléchir, pour masquer visuellement son réseau microdépressionnaire qui constitue les reliefs, autrement appelé rides.

En anglais, blur se traduit par flou. Les ingrédients blur donnent ainsi l’impression optique d’un lissage de la peau, par un floutage des rides (enfin, surtout des ridules), comme si on apposait un voile ou un calque sur le visage. L’avantage du procédé est qu’on apprécie son efficacité de façon immédiate… même s’il disparaît au démaquillage, ou au fur et à mesure de l’estompage du produit appliqué au fil de la journée. Mais avoir l’air plus jeune en une minute, cela ne se refuse pas, n’est-ce pas ?

Les produits blur

Les premiers ingrédients utilisés dans ce cadre ont été des pigments, qualifiés de soft focus, élaborés à partir de poudres de mica, de nacres ou de billes de silice.
La technique s’est ensuite affinée, et a été complétée (au moins dans la cosmétique conventionnelle) par la mise au point d’élastomères de silicone.
Tous agissent sur l’aspect visuel de la peau, pour, comme disent les marques, la resurfacer.
Puis, au seul effet optique, se sont ajoutées les touches de soin. On voit ainsi aujourd’hui des produits qui s’attachent à masquer les rides immédiatement, mais dans des formulations travaillées pour agir plus en profondeur sur les différents aspects du vieillissement de la peau.
Et un produit blur peut être une crème, un soin contour des yeux, un fond de teint, ou encore un primer (base de teint) ou un produit spécifique uniquement blur.

Les blurs en pratique

Pas de souci pour une crème de jour ou un fond de teint, on sait comment et à quel moment de la routine de soin les appliquer. Mais on peut être un peu plus perplexe sur la façon idéale d’utiliser un « simple » blur.
> Quand ils sont positionnés comme primers, la question est vite résolue : primer en anglais signifie l’amorce et ils sont conçus pour être appliqués avant tous les autres produits, comme on le ferait d’un sérum qui vient avant la crème de soin. Il faut juste prendre la précaution de bien le laisser sécher et absorber par la peau, pour ne pas risquer de voir les produits suivants « pelucher ».

> Les simples blurs, eux, sont conçus pour être utilisés après le soin de jour et avant le maquillage, là encore, avec un temps de pose d’au moins une minute entre chaque étape d’application. Ils s’utilisent sur l’ensemble du visage ou uniquement sur les zones à corriger (contour des yeux, front, contour de la bouche…). Ils permettent alors au maquillage d’avoir un fini encore plus uniforme et de mieux masquer les défauts de la peau.

> Et ils peuvent aussi revenir en appoint au cours de la journée, par petites retouches sur les zones ciblées, appliqués alors parcimonieusement et par tapotements légers… comme un petit comblage optique supplémentaire !

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