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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Claude revit, malgré la fibromyalgie

Quand on souffre sans voir le bout du tunnel, quand on subit une maladie que la science et la médecine semblent incapables de soigner, quand on vous dit qu’on ne peut rien pour vous… Parfois vous désespérez ! C’est pourquoi Belle-Santé ouvre ces pages à cette nouvelle rubrique pleine d’espoir : nous y publierons les témoignages de lectrices et de lecteurs qui ont réussi à vaincre l’adversité malgré tout. Claude en est un bon exemple.

C’est la rencontre avec un médecin homéopathe qui a changé sa vie

Chère Sophie,

Depuis plusieurs années, je suis un fidèle lecteur de votre magazine et comme vous le voyez, il n’y a pas que les femmes qui s’intéressent à leur santé. Le contenu de mon courrier va certainement vous paraître inhabituel, mais je vous demande sincèrement de le prendre au sérieux. Pour bien comprendre ma démarche, je vais essayer de vous parler ouvertement et librement de mon chemin de vie. Mon enfance s’est déroulée sans trop de problèmes et pendant longtemps, j’ai cru que la vie était un long fleuve tranquille. Lorsque l’on est enfant, on est naïf et crédule, on est loin d’imaginer la dure réalité de l’existence. L’année de mes douze ans, mes parents, ne s’entendant plus, décidèrent de divorcer. Ma mère prit un amant et mon père une maîtresse. Personne ne pensait qu’entre les deux, il y avait un enfant qui souffrait et qui se posait mille questions. Ensuite, comme un malheur ne vient jamais seul, il y a eu le décès de ma grand-mère paternelle. Une grand-mère que j’adorais, qui était remplie d’amour et de compassion. A ses côtés, je me sentais heureux et aimé.

Quelques années après ces traumatismes, je sentais qu’en moi il se passait des choses bizarres comme par exemple, des fourmillements dans les membres, une grande fatigue, des tremblements, des angoisses, des frissons, le cœur qui battait vite, des difficultés pour respirer, etc.

Dans mon esprit, je croyais que j’allais mourir car j’avais l’impression que je ne contrôlais plus mon corps. Un séjour à l’hôpital révéla que je souffrais de spasmophilie et de dépression. Rien de grave pour les médecins mais de réels problèmes physiques et psychologiques pour le malade. A cause de mes symptômes, mon adolescence fût très perturbée et cela dans tous les domaines. J’avais peur de l’avenir mais malgré tout je réussis à me marier et à fonder une famille. Je sentais que le bonheur allait enfin me sourire. Mon travail me comblait, j’avais un fils adorable, une femme charmante, j’étais président d’une association humanitaire et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les années se déroulaient calmement. Ma santé allait beaucoup mieux. Je faisais beaucoup de sports comme la course à pieds, l’escalade, l’alpinisme et la spéléologie. Cette vie heureuse aurait pu continuer ainsi jusqu’à la fin de mes jours mais il a fallu qu’un grain de sable vienne enrayer ce mécanisme bien huilé. Au bout de dix-neuf ans de mariage, ce grain sable s’appelait divorce. Hé oui, jamais je n’avais pensé qu’un divorce pouvait m’arriver.

Mon état psychologique était perturbé. Dans la même période mon père m’apprit qu’il avait un grave cancer de la vessie. De nouveau mon univers s’écroulait et je me sentais couler. J’avais l’impression de retourner plus de vingt ans en arrière. J’essayais de vivre normalement mais mon corps me faisait mal au point de ne plus pouvoir dormir. Des douleurs atroces et lancinantes me clouaient au lit. Je ne savais pas ce que j’avais mais mon corps était au plus mal. Une hospitalisation à l’hôpital Cochin à Paris révéla que je souffrais de la fibromyalgie et d’une fatigue chronique. Le professeur me conseilla dans un premier temps de voir un psy, de prendre des anti douleur et de faire de la relaxation. Ne pouvant plus travailler, je passais mes jours à consulter médecins sur médecins pour essayer de comprendre ce qui m’arrivait. Mon caractère devenait amer et je n’avais plus envie de sortir tellement je me sentais diminué. Mes angoisses devenaient de plus en plus terribles et fréquentes. Je vivais un véritable enfer et un véritable cauchemar. A force de me bourrer d’antalgiques, je finis par attraper une grave hépatite médicamenteuse qui me cloua au lit. Je ne savais plus s’il fallait que je vive ou que je meure.

Pourquoi le sort s’acharnait-il sur moi? Qu’est ce qui allait encore me tomber sur la tête ? Je n’attendis pas longtemps pour le savoir. Des examens de sang diagnostiquèrent une thyroïdite d’Ashimoto. Une maladie dégénérative et immunitaire de la glande thyroïde. Mon corps développa au fil du temps un tas de maladies et je ne savais pas quand et comment ça allait s’arrêter. Un jour, je fis la connaissance d’un médecin homéopathe qui employa avec moi un autre langage. Un langage humain basé sur le respect, la compassion et la gentillesse. J’avais enfin trouvé un médecin qui m’écoutait et qui me prenait au sérieux. Un jour, ce médecin me dit : “Lorsqu’une maladie entre en vous, croyez-vous qu’elle peut en repartir comme elle est venue ?

Ensuite, il me demanda de faire une analyse complète sur moi afin que je note toutes les choses qui avaient pu me traumatiser ou me perturber tout au long de mon existence. Ensuite il me demanda d’écouter ce que mon corps avait à me dire et à me faire comprendre à travers la maladie. Ensuite il me demanda de me détacher de mes symptômes et surtout de ne pas penser que la maladie était en moi définitivement. Pour lui, il ne fallait surtout pas dire “ma maladie” car le fait de dire ou de penser cela, mettait le malade dans un état d’acceptation, de renoncement et d’appropriation. Aux côtés de ce médecin, je fis de grands progrès. Pendant des années, j’ai écouté ses conseils et j’ai suivi à la lettre ses traitements basés sur l’homéo et la relaxation. Pour lui, il fallait impérativement désintoxiquer mon organisme et lui redonner de nouveaux outils pour qu’il puisse petit à petit se libérer de ces symptômes handicapants. Ensemble, nous parlions des heures, il essayait de savoir d’où provenaient tous ces désordres.

Tout au long de mon existence, mes émotions avaient été tellement fortes et ancrées en moi qu’elles déstabilisaient tout mon être. L’être humain étant un tout, si le mental ne va pas, le reste suit, idem dans l’autre sens. Cet homme bon et rempli d’amour me parla de mots nouveaux comme avoir la foi. Foi en soi, foi en la vie ou foi en dieu. Ensuite, il me parla d’amour et de respect. Amour et respect de soi et amour et respect envers les autres. Il m’invita à changer mon mode de pensées et mon comportement. Ce long travail personnel dura cinq ans. Au bout de ces cinq longues années, la lumière arriva. Le long tunnel était enfin terminé. Petit à petit, mes douleurs s’estompaient. Mon organisme se régénérait. Mes peurs et mes angoisses disparaissaient pour laisser place au calme et à la détente. Mon être avait besoin de retrouver de nouvelles sensations comme par exemple la randonnée en montagne, l’amour physique, la nage en eau vive, la méditation en plein air, etc. En bref, je reprenais goût à la vie. J’avais besoin de soleil, d’air pur, de calme, besoin de me sentir libre et heureux. Mon calvaire a duré dix ans mais aujourd’hui je vais mieux. Mon traitement est encore là mais j’essaie de vivre normalement et je m’en sors plutôt bien. Je m’adresse à vous, car j’ai profondément envie et besoin de parler de mon expérience et de mon vécu avec les autres.»

Claude B. des Hautes-Alpes

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