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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Des plantes pour entrer dans l’automne

« À la Saint-Léger, faut se purger ». À nous, les cerises d’hiver de l’herbe aux lanternes et les racines de l’aunée officinale, toutes deux diurétiques, mais aussi, selon l’une ou l’autre, laxative, dépurative, expectorante...

L’aunée (Inula helenium)

Cette magnifique plante aux capitules jaune vif qui poussait le long des rivières est devenue bien rare à l’état sauvage. Mais, heureusement pour nous, on peut en cultiver dans les jardins.

C’est la racine âgée de trois ans qui doit être récoltée. Nettoyez-la avec une brosse et de l’eau. Il faut ensuite la découper – et c’est là que les difficultés commencent, car la racine peut être d’une certaine taille. Je n’y vais pas de main morte, j’utilise une petite hachette dont j’ai brulé la lame préalablement pour la désinfecter. Et je hache la racine le plus finement possible.

Je termine avec un couteau, costaud, et je fais sécher les morceaux au soleil ou dans un endroit bien chaud, sur un linge posé sur des plateaux. La racine aromatique peut être utilisée râpée comme le gingembre pour parfumer gâteaux et boissons.

Contre les démangeaisons consécutives à des piqûres d’insectes, à des dartres ou à de l’herpès

Décoction concentrée :
⇒ Dans un litre d’eau froide, jetez 100 g de racines sèches d’aunée et portez le tout à ébullition.
⇒ Maintenez à petits bouillons pendant dix minutes puis filtrez.
⇒ Appliquez comme une lotion ou posez des compresses chaudes sur les zones qui démangent une dizaine de minutes.

 

L’alkékenge (Physalis alkekengi)

alkékenge

Cette plante vivace anodine (qui peut devenir extrêmement envahissante), d’environ 40 cm, se distingue grâce à ses petites baies rouge orangé, luisantes, enfermées à l’intérieur de leur calice d’abord vert, puis orange à maturité. Le calice, sorte de lanterne chinoise, perdra peu à peu sa « peau » orangée pour ne garder que son tissu fibreux. Les baies apparaissent alors tel un « amour en cage », surnom donné à cette herbacée.

Les baies bien mûres peuvent être consommées crues (encore vertes, elles sont légèrement toxiques, car elles contiennent des alcaloïdes), mais aussi en compotes, tartes, confitures ou chutneys. Elles sont très riches en flavonoïdes, vitamines A et C. Elles sont diurétiques et laxatives et réduisent la quantité d’acide urique dans le sang.Contre la goutte, les rhumatismes, les œdèmes des jambes, les calculs rénaux, la rétention d’eau…

Contre la goutte, les rhumatismes, les œdèmes des jambes, les calculs rénaux, la rétention d’eau…

Décoction de baies :

⇒ Dans un litre d’eau froide, ajoutez 50 g de baies séchées et portez le tout à ébullition cinq minutes.
⇒ Baissez votre feu, couvrez et laissez cuire encore une dizaine de minutes.
⇒ Filtrez et buvez trois à quatre tasses dans la journée, après les repas.

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