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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

En route vers le zéro déchet !

Un parcours indispensable, mais semé d’embûches

Nos poubelles débordent, les rivières et la mer charrient du plastique, les forêts et les bords d’autoroute ont des airs de décharge…. STOP ! Il est grand temps de faire quelque chose ! La réponse ne viendra pas des industriels. C’est à nous, consommateurs, de faire bouger les choses. De même que les petits ruisseaux font de grands fleuves, notre manière de consommer a le pouvoir de changer le monde.

Ma prise de conscience écologique ne date pas d’hier. Cela fait des années que ma famille et moi disons non aux produits jetables et suremballés, que je fabrique nos produits d’entretien et nos cosmétiques, que je recycle les vêtements, que je cuisine des petits plats fait-maison, que je suis passée à la coupe menstruelle et aux mouchoirs en tissu, etc.

ET POURTANT, LA POUBELLE CONTINUE DE DÉBORDER…
Alors, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes. La lecture du livre Zéro déchet de Béa Johnson m’a véritablement donné envie d’aller plus loin. Cette Française, originaire d’Avignon et vivant aux États-Unis a réussi à réduire la production de déchets non recyclables de sa famille (2 adultes et 2 enfants) à un bocal d’un litre par an. Incroyable, mais vrai ! Et cela dans le pays du jetable et de la surconsommation.
Béa, je profite de cet article pour te dire merci et encore bravo ! Non seulement tu prouves que réduire sa production de déchets est possible, mais tu as donné envie à des tas de familles de suivre ton exemple.

RÉDUIRE, RÉDUIRE…
Le recyclage, c’est bien, mais c’est loin d’être la solution miracle. En effet, si le métal, le verre et l’aluminium se recyclent à l’infini, le plastique, quant à lui, pose problème. Beaucoup de plastiques ne sont pas recyclables et ceux qui le sont ne se recyclent qu’une seule fois. Cela signifie qu’ils finiront indubitablement à la décharge un jour ou l’autre.

ET QUELLE EST LA POUBELLE QUI SE REMPLIT LE PLUS VITE ?
Devinez ? Celle du plastique ! Réduire ses déchets, c’est donc non seulement bannir tous les produits jetables, mais essayer de supprimer tous les emballages plastiques. Remplacer les objets usuels comme les essuie-tout ou les cotons-tiges par une alternative zéro déchet, c’est assez facile, mais lorsqu’on attaque les produits alimentaires, cela se corse… Le plastique est partout et il va falloir ruser ! Équipez-vous donc des indispensables sacs en tissus et de tupperwares et bocaux en verre en suffisance, et c’est parti pour l’aventure !

CHOISIR SES MAGASINS
Pour limiter les déchets, rien de tel que les achats dans des magasins de produits en vrac ou directement auprès du producteur. Mais, dans ma région, pas d’AMAP et le magasin en vrac le plus proche est à 2 heures de voiture de chez moi… Au supermarché, j’ai le choix entre des fruits et légumes suremballés, ou des fruits et légumes en vrac mais bourrés de pesticides. Je trouve cependant un producteur de bœuf bio à 20 minutes. Mon mari s’y rend, muni d’un récipient en verre. Il explique que nous voulons réduire nos déchets et demande de mettre la viande dans le tupperware. La bonne dame le félicite pour sa démarche et s’en va dans l’arrière-boutique avec notre tupperware. De retour à la maison, lorsque nous ouvrons ce fameux tupperware, nous constatons que la viande est dans un… plastique sous vide. Aaaargh ! Ce n’est pas gagné…

À LIRE
Zéro déchet, de Béa Johnson aux éditions les Arènes. 400 pages. 17 €, ou en version poche aux éditions J’ai lu. 411 pages. 7,60 €
Famille presque Zéro Déchet. Ze guide, de Jérémie Pichon et Bénédicte Moret aux éditions Thierry Souccar. 256 pages. 15 €
No impact man, de Colin Beavan aux éditions 10/18. 310 pages. 8,40 €

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