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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Faut-il se faire vacciner contre l’hépatite B?

Tout récemment, une conférence de consensus sur la vaccination contre le virus de l’hépatite B s’est tenue à Paris. Les recommandations du jury de cette conférence sont les suivantes : vaccination de tous les nourrissons, rattrapage des vaccinations pour les adolescents, imputabilité des effets secondaires à la vaccination non démontrée. Pour le Pr Michel Georget, agrégé de biologie, ce n’est pas une surprise. Rencontre avec ce spécialiste du sujet pour qui le vaccin n’en reste pas moins suspect.

Belle-Santé : Il semble qu’il n’existe pas de preuves quant à la nocivité du vaccin…
Michel Georget : Depuis des années, des personnes vaccinées contre l’hépatite B se plaignent de troubles variés plus ou moins graves et se battent au sein de plusieurs associations pour faire reconnaître leur handicap.
Il paraît difficile d’imaginer que tous ces cas ne sont en fait que des coïncidences malheureuses. D’ailleurs, la cour d’appel de Versailles, au moment du procès initialement gagné par les victimes, avait retenu qu’en dépit de l’absence de relation causale avérée “des présomptions suffisamment graves, précises et concordantes” permettaient de conclure que “la vaccination a eu un rôle précipitant ou déclenchant de la sclérose en plaques“. À l’heure où le principe de précaution est mis en avant, il est difficilement compréhensible que cela n’ait pas suffi à faire cesser la campagne de vaccination contre l’hépatite B.

Belle-Santé : Y a-t-il d’autres complications que la sclérose en plaques avec ce vaccin ?
Michel Georget : Il n’est le plus souvent question, en effet, que des maladies démyélinisantes du système nerveux et, parmi elles, de la sclérose en plaques, mais il y en a bien d’autres : sclérose latérale amyotrophique, myélite aiguë, polyradiculonévrite (ou syndrome de Guillain Barré), sans oublier les pathologies musculaires (fibromyalgie, myofasciite à macrophages), les maladies auto-immunes (lupus érythémateux, périartérite, diabète, thyroïdite d’Hashimoto, thrombopénie, aplasie médullaire, vascularites) dont de nombreux cas sont rapportés dans la littérature médicale.

Belle-Santé : Pour la sclérose en plaques, il semblerait que le lien de cause à effet n’ait pas été clairement établi…
Michel Georget : Les médias ressortent en boucle les deux publications du New England Journal of Medicine de Confavreux et Ascherio, sponsorisées par des fabricants de vaccins et portant uniquement sur la sclérose en plaques, qui n’ont pas montré de risque statistiquement significatif lié à la vaccination, sans pour autant écarter un risque faible chez des personnes prédisposées, jugement bien pratique mais assez ambigü.

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