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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Hormones et morphologie

L’obsession de la minceur fait d’énormes ravages de nos jours. Il faut pourtant se rendre à l’évidence : certains sont "faits" pour être minces et d’autres pas. Beaucoup d’entre nous ont déjà eu l’occasion de le vérifier autour d’eux : tandis que certains peuvent s’empiffrer de chocolat sans pour autant perdre leur ligne, d’autres prennent déjà du poids rien qu’en salivant devant un gâteau appétissant ! Comment expliquer de telles différences ? Tout simplement par l’influence déterminante qu’exercent certaines hormones sur notre constitution physique.

LES DEUX RÉSEAUX DE COMMUNICATION DE L’ORGANISME
Parler des hormones, c’est parler de la circulation de l’information au sein de l’organisme. Or, le corps dispose de deux réseaux de communication avec lesquels il jongle habilement : le système nerveux et le système hormonal. Le système nerveux offre un mode de transmission rapide et précis de l’information. L’influx nerveux se déplace à la vitesse de plusieurs mètres par seconde et apporte l’information à la cellule près !  Par contre, le mode de transmission du système hormonal est plus lent et la diffusion des messages hormonaux se fait à l’échelle de l’organisme. Cela ressemble en quelque sorte à un mode de transmission par « mailing » où les cellules concernées captent les messages hormonaux à leur passage.

LE RÉSEAU HORMONAL
Les hormones sont élaborées par des tissus ou organes appelés glandes endocrines. L’hypophyse (ou glande pituitaire) est le chef d’orchestre de la grande symphonie hormonale. Elle contrôle et régularise le fonctionnement de la plupart des autres glandes endocrines : thyroïde, parathyroïdes, surrénales, glandes génitales (ovaires, testicules). Quant à l’hypothalamus, il supervise la prestation du chef d’orchestre – l’hypophyse – et régule son jeu, sa façon d’interpréter la partition hormonale. Une fois fabriquées, les hormones sont déversées dans la circulation sanguine.

LES TYPES HORMONAUX
Il existe 4 types hormonaux de base : le type hypophysaire, le type thyroïdien, le type surrénalien et les types génitaux.
Le type hypophysaire se décline en 3 types : hypo, normo et hyperhypophysaire ;
Le type thyroïdien, en 2 types : hypo et hyperthyroïdien ;
Le type surrénalien, en 2 types : hypo et hyper-surrénalien ;
Et les types génitaux, en 2 types partagés par les deux sexes : androïde et gynoïde.

Que de dénominations compliquées, me direz-vous, mais il fallait en passer par là avant d’aborder la partie la plus amusante, qui va consister à repérer votre type hormonal dominant (1) parmi les 9 présentés ci-dessous selon un « ordre croissant », c’est-à-dire en partant de la plus petite corpulence.

Le gringalet / la brindille (l’hyposurrénalien) : ce type, affecté d’une silhouette en « I », se caractérise par un aspect malingre, une taille plutôt petite. Le teint est habituellement pâle et la pilosité, réduite.

La grande allumette (l’hyperthyroïdien) : ce type, également affecté d’une silhouette en « I », se caractérise par une grande taille, un aspect longiligne, et de très longs membres. Bien que doté d’un solide appétit, il est mince, voire maigre, du fait qu’il brûle sans arrêt les moindres apports caloriques.

Le poids plume / le petit moineau (l’hypohypophysaire) : ce type se distingue par un physique bâti selon des proportions harmonieuses, si ce n’est qu’il est à la fois menu en taille et en poids.

Le « standard » (le normohypophysaire) : ce type très courant se classe dans la catégorie des «ni gros, ni maigre». Il se caractérise par une taille moyenne et des membres plutôt longs. Le teint est rosé et les traits, réguliers.

Le baraqué / le garçon manqué (le génital androïde) : ce type, affecté d’une silhouette en « V », dégage une impression de puissance. Le haut du corps est plus développé que la moitié inférieure (larges épaules, hanches étroites, membres inférieurs relativement minces). La musculature est importante, de même que la pilosité (visage et tronc chez l’homme).

L’homme-singe / la belle plante (l’hypersurrénalien) : ce type, également affecté d’une silhouette en « V », se caractérise par une taille plutôt élevée. Comme chez le génital androïde, la musculature est importante, surtout dans la partie supérieure du corps. L’homme hypersurrénalien est poilu de partout et sa voix est très grave.

Le leader / la maîtresse-femme (l’hyperhypophysaire) : il s’agit d’un type fort mais pas gros, encore qu’il y ait un risque d’embonpoint précoce très marqué. L’hyperhypophysaire est grand et dégage une impression de puissance, de force agissante que rien n’arrête. Son teint est rosé.

Le gros nounours / la poire (le génital gynoïde) : à ce type physique correspond, chez l’homme, une silhouette en « U » et, chez la femme, une silhouette en « super A ». Le génital gynoïde est certes costaud, mais plutôt du genre « rembourré ».

Le rondouillard / la « bouboule » (l’hypothyroïdien) : ce type se caractérise par une petite taille, des membres courts et une tendance à l’obésité, renforcée par le fait qu’il est toujours prêt à manger.

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