Il était une fois la malbouffe
Lettre à une petiote sur l’abominable histoire de la bouffe industrielle
Fabrice Nicolino.
Éditions Actes Sud-Babel
144 pages
10 x 17 cm
6,50 €.
Sous la forme d’une longue lettre qu’il adresserait à sa fille adorée, Fabrice Nicolino retrace « l’abominable histoire de la bouffe industrielle », depuis les premiers abattoirs de Chicago jusqu’aux OGM, en passant par l’invention des conserves, la réfrigération et la trajectoire des géants de l’industrie agro-alimentaire. Comme il l’avait fait avec Raymond, dans Lettre d’un paysan sur le vaste merdier qu’est devenue l’agriculture, avec sa verve et sur le ton de la confidence, le journaliste engagé et cofondateur du mouvement Nous voulons des coquelicots pointe les combats à mener.
Pas à pas, il documente les répercussions du régime alimentaire industriel sur notre santé et sur la planète en montrant comment les aliments sont remplacés par des substituts toujours plus gras, plus salés et plus sucrés, à l’origine de l’explosion des cancers, des maladies cardio-vasculaires et du diabète.
Le pamphlet n’épargne personne, rappelle les origines criminelles de Bayer ou Monsanto, le scandale du lait maternel pour Nestlé ou Danone. Il décortique le rôle des lobbyistes, dénonce la mise en place des biocarburants et les verrous économiques autour du commerce de l’huile de palme, responsable d’une déforestation massive. Ce panorama effrayant, en memento implacable, conclut toutefois sur une note d’espoir, comme pour indiquer la voie à suivre.