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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Aspartame et risques

Dans les numéros 107 et 108 de Belle-Santé, trois lectrices ont témoigné des méfaits que l’aspartame pourrait causer à des personnes manifestement « sensibles » à cette substance artificielle. Deux de ces lectrices (Colette B., de Seine-Maritime et Mme C., de Saône-et-Loire) ont certifié ne plus souffrir de maux de tête à répétition depuis qu’elles ont arrêté de consommer de l’aspartame.

CHERCHE (DÉSESPÉREMENT) TERRAIN D’ENTENTE
À ce jour, les positions des uns et des autres paraissent irréconciliables.
En schématisant :
– Pour les uns (fabricants d’aspartame, autorités sanitaires), l’aspartame n’est ni une substance neurotoxique, ni une substance cancérigène.
– Pour les autres (adeptes du bio, consommateurs « repentis », rares scientifiques s’opposant au consensus actuel), l’aspartame est une substance potentiellement neurotoxique et possiblement cancérigène, dont la DJA devrait être certainement réévaluée.
– Quant aux opposants les plus farouches à l’aspartame (dont le mouvement Mission Possible International), ils l’assimilent à un véritable poison en vente libre.

QUI A RAISON, QUI A TORT ?
L’aspartame est une substance constituée de l’association de deux acides aminés libres, la phénylalanine et l’acide aspartique, combinés à un ester méthylique qui se transforme en méthanol, puis se décompose en formaldéhyde et acide formique.

LA PHÉNYLALANINE
La phénylalanine est un acide aminé dit essentiel parce que le corps est incapable de le synthétiser. À dose thérapeutique, elle peut aider à contrer les états dépressifs, à réduire l’appétit et à apaiser les boulimiques. Mais la dose faisant le poison, la consommation excessive de phénylalanine se traduit par de l’hyperactivité, de l’hypertension, de l’irritabilité, de l’insomnie.

L’ACIDE ASPARTIQUE
L’acide aspartique est un acide aminé non essentiel parce qu’il peut être synthétisé à partir du glutamate. On le retrouve en grande quantité dans le cerveau. Le problème de l’acide aspartique, c’est qu’il devient toxique pour les cellules nerveuses quand il n’est pas lié à des protéines.

LE MÉTHANOL
Les « pro-aspartame » défendent leur produit en expliquant que l’alimentation fournit davantage de méthanol que l’aspartame. Et il est vrai que l’on trouve autant de méthanol dans un verre de jus de pomme que dans un verre de boisson à l’aspartame, et cinq fois plus dans un verre de jus de tomate.

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