Bientôt une pilule masculine ?
Un essai mené à Los Angeles sur 40 hommes pendant un mois a permis de tester une nouvelle molécule au nom savant un peu effrayant de 11-béta-méthyl-19-nortestostérone dodécylcarbonate (11-béta-MNTDC) pour supprimer les spermatozoïdes.
Le traitement abaisse le niveau de deux hormones nécessaires à la production de spermatozoïdes tout en préservant la libido, et les premiers résultats sont si encourageants que les chercheurs estiment que, d’ici 10 ans, ils pourront conduire à la proposition d’un contraceptif hormonal masculin.
Évidemment, tout comme la pilule pour femmes, il s’agit d’intervenir sur les variations hormonales. Rien ne dit qu’à moyen terme, ce genre de traitement, jamais anodin même si les effets secondaires à court terme semblent à ce jour très légers, n’aura pas d’effets indésirables (comme les contraceptifs hormonaux féminins). Après tout, ce sont des médicaments créés pour être des « perturbateurs endocriniens ». Mais cela permettrait un juste partage de responsabilités dans les couples qui ne souhaitent pas d’enfant.