Des étudiants en médecine face aux laboratoires pharmaceutiques
« ll faut allier le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté. » Je répète tout le temps cette phrase d’Antonio Gramsci.
Peut-être mes amis en ont-ils marre de l’entendre. Mais elle m’aide beaucoup pour résister à ce monde qui s’assombrit chaque jour à cause du système du marché. Nous avons perdu le contrôle sur notre vie parce que ce système s’infiltre dans tous les coins de la vie personnelle.
Face à l’aliénation, nous nous appuyons sur notre volonté et essayons de résister. Vous le savez mieux que moi, Rebelle-Santé, depuis sa naissance, se positionne contre la marchandisation de notre santé, par exemple contre les cartels pharmaceutiques, et tente de vous donner les moyens de reprendre votre santé en main, de manière autonome. Et, nous ne sommes pas seuls. Partout, des gens mènent des initiatives pour essayer de limiter l’emprise de l’industrie pharmaceutique qui nous rend malade.
VOICI ENCORE UNE INITIATIVE QUI DONNE DE L’ESPOIR
Un collectif d’étudiantes et étudiants en médecine, La Troupe du RIRE, fait un vrai travail de sensibilisation depuis quelque temps.
Ils publient sur leur site un manifeste dans lequel ils expliquent clairement leurs objectifs : « Le RIRE (Réseau des Initiatives et Réponses Étudiantes) est un collectif de personnes, historiquement étudiants en médecine à Paris 7, né de la nécessité de dépasser la culture de la critique, et de proposer une alternative au modèle dominant de la formation médicale. Nous ne cherchons pas du pouvoir sur, nous cherchons du pouvoir de. »
LEURS OBJECTIFS
> Se réapproprier leurs études, et repousser les murs de la formation officielle.
> Cultiver des espaces de formation « à côté ».
> Réfléchir à une pratique cohérente de la médecine.
> Rompre avec la culture du « chacun-pour-sa-gueule » omniprésente dans les facs de médecine, et apprendre par des expériences pédagogiques innovantes.
> Déconstruire les discours de justification d’un système hospitalier défaillant dans lequel ils baignent, malgré eux.
> Mettre en évidence les dissensus politiques qui traversent le monde de la santé, auxquels la faculté de médecine ne les expose pas.
> Être bien-traitant envers eux-mêmes et dans le microcosme pour apprendre à être bien-
traitant envers tout un chacun. Être un-e bon-ne soignant-e, cela commence par soi-même.
> Cultiver l’art de la bidouille à l’École de la Discipline.
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