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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Faire face aux émotions

La Sophrologie en pratique

Les émotions font partie de la vie. La société dans laquelle nous vivons bannit l'excès d'émotion, sauf dans des cas précis, et souvent collectifs, comme les matchs de foot... C'est ainsi qu'on peut trouver difficile d'exprimer ses émotions au bon degré, celui dont on a besoin pour son propre équilibre.

Les émotions de base sont limitées : joie, tristesse, peur, colère, dégoût et surprise. Des combinaisons entre elles indiquent d’autres émotions. Par exemple, la peur et la surprise donnent la crainte.

Les émotions fortes, brusques ou pas, changent la physiologie : accélération du cœur, montée d’adrénaline, tension musculaire, c’est ce que nous voyons, et souvent détestons. Mais nous oublions que ces réactions créées par les émotions nous préservent. La peur affine notre vue et nos réflexes, gonfle nos muscles et diminue la douleur : indispensable pour combattre ou fuir le danger.

Mais les émotions sont aussi des indicateurs, pour nous et les autres, de l’état dans lequel nous nous trouvons, elles servent donc à nous connaître, à un moment, et à nous relier en société.

Expression des émotions et société

L’expression de nos émotions est conditionnée à la société dans laquelle on vit. En France, nous trouvons les Italiens démonstratifs, alors que les Suédois trouvent les Français démonstratifs.

Lorsque nous sommes seul-es, nos émotions ne s’expriment pas de la même manière qu’en présence d’autres personnes. On ne montrera pas la même réaction d’énervement seul-e ou face à quelqu’un. Cette réaction variera selon les propres réactions de cette personne à notre énervement, qu’elle s’énerve aussi ou, au contraire, ne réagisse pas à notre attitude démonstrative.

Assumer ses émotions

Si l’on se cache ses émotions, c’est au prix de leur enfouissement, mais pas de leur disparition. La poussière a beau être escamotée sous le tapis, elle n’a pas disparu. Peuvent apparaître du stress ou des phobies, par exemple.

Cette dissimulation peut amener à une fuite en avant, avec des compensations, le travail, des produits ou actes d’addiction, de plus en plus risqués. Sans oublier le corps qui se rebiffe, problèmes de sommeil, maladies dermatologiques, hypertension, problèmes cardiaques…

Oxygéner son corps

Respirer correctement, c’est permettre au diaphragme d’effectuer son mouvement de va-et-vient de bas en haut et de haut en bas qui, entre autres, aide à la régularisation du transit intestinal, donc des émotions. Ne plus les cacher, les laisser vivre à leur juste valeur, ni plus, ni moins. Intégrer ses émotions comme une partie, indispensable et salvatrice, de sa vie, c’est un des secrets du bien-être.

Relaxation dynamique : chauffage corporel

Cette relaxation est présentée ici debout, mais on peut, sans aucun problème, la pratiquer assis-e ou allongé-e.

⇒ Installez-vous debout, pieds écartés de la largeur du bassin.

⇒ Le dos droit, les bras ballants, les épaules basses, la tête dans le prolongement du dos.

⇒ Fermez les yeux si vous le pouvez, sinon fixez un point neutre, droit devant vous.

⇒ Posez la paume d’une main sur le ventre, le dos de l’autre sur les reins.

⇒ Respirez naturellement.

⇒ Inspirez par le nez en gonflant le ventre comme un ballon, de manière à soulever la paume de la main devant.

⇒ Bloquez votre respiration 2 à 3 secondes.

⇒ Soufflez doucement par la bouche, jusqu’à rentrer entièrement le ventre, vous sentez la paume de votre main se rapprocher.

⇒ Reprenez une respiration naturelle, douce et reposante.

⇒ Concentrez-vous sur les ressentis dans votre ventre, dans vos reins, dans vos mains : la chaleur, le volume, les fourmillements, ou autre chose, ou rien.

⇒ Sans jugement, sans analyse, il n’y a ni bon ni mauvais ressenti, juste les vôtres.

⇒ Si vous le pouvez, faites tranquillement cette relaxation trois fois.

⇒ Mettez les bras le long du corps et ouvrez les yeux après la dernière relaxation.

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