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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Gardasil

Un vaccin aux effets secondaires potentiellement dramatiques, à l’efficacité jamais démontrée, commercialisé à grand renfort de publicité... Les victimes sont de plus en nombreuses. Pourtant, ce vaccin contre le papillomavirus est toujours vendu et remboursé, sous la « haute surveillance » de l’Afssaps.

Sylvie Simon

Les dernières données du VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System), le registre américain de pharmacovigilance, sont de plus en plus inquiétantes :
– en août 2011, on comptait 23 388 victimes, dont 763 infirmes et 103 décès ;
– en octobre, elles étaient 23 982, dont 780 infirmes et 104 décès ;
– et en novembre, 24 184 victimes, dont 789 infirmes et 108 décès, sans compter les quelque 5000 victimes n’ayant toujours pas récupéré leurs fonctions normales.
– Enfin, aux dernières nouvelles, en mars 2012, il y avait 25 132 victimes, dont 110 décès et 826 infirmes.

RACHEL CELLI CONFRONTÉE AUX EXPERTS
En France, Rachel Celli, dont la fille Laetitia a subi la vaccination et qui avait la naïveté de croire que les « experts » statueraient de manière indépendante et surtout « avertie », a vécu un véritable calvaire avant d’apprendre, à la fin du mois de mars dernier, que la demande d’indemnisation de sa fille était rejetée puisque « le lien avec le Gardasil® n’est pas explicitement confirmé, malgré la chronologie des faits ».
Il serait grand temps que la charge de la preuve soit inversée et que ce soit aux laboratoires et non aux consommateurs de prouver que les produits qu’ils commercialisent ne sont pas toxiques.

DES TÉMOINS MUETS
Rachel en veut aussi à tous ceux qu’elle a voulu prévenir et qui refusent de témoigner.

Depuis juillet, je n’ai pas arrêté de m’exprimer sur diverses chaînes de télévision, dans des tas de journaux, à la radio pour informer les gens, réveiller les consciences. J’ai passé des heures à répondre au téléphone à des personnes qui ont les mêmes problèmes, mais quand j’ai envoyé des journalistes les contacter pour avoir d’autres témoignages et ainsi être plus crédible, ces journalistes sont revenus vers moi en me disant que personne ne voulait témoigner. Il arrive un moment où il faut arrêter d’avoir peur ou honte, de se cacher derrière les autres en attendant de voir ce qui va se passer, et il faut avoir le courage de s’élever contre toute cette machination très bien huilée qui consiste à dire “pour en sauver des centaines, il faut bien qu’il y ait un pourcentage de perte”. Oui, cette phrase, des professeurs et médecins me l’ont dite, en rajoutant “vous n’avez pas de chance”. Ma fille fait partie d’un pourcentage de perte acceptable, ni plus ni moins et je dois faire avec… »

4 aANS D’ENFER DÉJJÀ
La famille de Laetitia a eu une vie avant le Gardasil® et, depuis plus de 4 ans, elle a une autre vie qui tourne autour du Gardasil®.

J’ai dû arrêter de travailler pour m’occuper de ma fille, la trimbaler à travers toute la France pour diverses consultations, des examens, biopsies, opérations.
Ma fille aujourd’hui n’a toujours pas de diagnostic posé, personne ne comprend ses crises de paralysie, de tremblements, ses nausées quotidiennes ni ses bouffées de chaleur, ses névralgies, ses douleurs pelviennes, ses syncopes, personne ne propose de traitement.
Pendant ce temps, à 21 ans, elle doit composer avec tout cela, ne peut pas se rendre à la fac plus de deux heures par jour, car elle est extrêmement fatiguée par des douleurs dans les jambes, elle ne peut plus conduire, je dois l’accompagner quand elle veut faire des courses, car le bruit et la lumière lui donnent des vertiges, elle ne peut pas accompagner ses amies dans des fêtes ou au cinéma, comme tous les jeunes de son âge, et je ne sais même pas si elle sera un jour capable de travailler et de subvenir à ses besoins. Il serait souhaitable que beaucoup de victimes commencent à faire parler d’elles par voix de presse pour qu’enfin la population, les médecins et nos instances de santé prennent pleinement conscience du problème. »

INFORMER LES AUTRES
Rachel déplore qu’il n’y ait eu que cinq familles qui aient accepté de témoigner, car c’est seulement le nombre qui fera en sorte qu’elles soient crues et écoutées.

Pendant ce temps, d’autres gamines se font vacciner en ayant l’illusion que ce vaccin est magique et qu’elles n’auront pas de cancer de l’utérus, sans connaître les dangers de l’aluminium, du borax et autres. L’information circule très mal, pour preuve quand on me pose des questions dans ma ville et que j’informe sur le borax, on me regarde avec des yeux ronds en me répondant : “Ce n’est pas un poison, sinon ce ne serait pas remboursé” et quand je parle des essais cliniques bâclés, on me répond la même chose. »

GARE AU BORAX
Le conservateur du vaccin Gardasil® est le borax (borate de sodium). Or, depuis le 6 novembre 2008, les sels de bore sont classés par la réglementation européenne comme toxiques. Les emballages de ce produit doivent porter le logo à tête de mort. D’après Michel Georget, professeur de biologie : « Il paraît pour le moins imprudent d’utiliser un tel conservateur dans les vaccins contre les infections du col de l’utérus quand on sait qu’au cours des études cliniques préalables à la mise sur le marché, cinq femmes, tombées enceintes 30 jours après leur vaccination, ont eu des bébés anormaux. »

ET ON CULPABILISE AUSSI LES PARENTS !
Rachel Celli a noté que l’un des experts lui a dit textuellement : « Mais Madame, ce n’est pas le laboratoire qui vous a obligée à faire ce vaccin sur votre fille, c’est vous qui  avez pris cette décision. Vous n’avez qu’à vous en prendre à vous-même. »
Et tout cela avec la caution de l’Afssaps !

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Coline Serreau

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