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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Grippe A et vaccination : la méfiance ne faiblit pas !

Au moment où ces lignes sont écrites, et sans préjuger de la suite que prendra la pandémie, il apparaît déjà que la grippe A aura au moins eu le mérite d’attirer l’attention du grand public sur un sujet largement occulté jusqu’à présent : la composition des vaccins…

Le bon peuple pouvait difficilement concevoir qu’un produit censé faire du « bien » à la santé puisse abriter en son sein des « poisons » susceptibles de provoquer des effets indésirables possiblement graves.

ADDITIFS ET ADJUVANTS
Parmi ces ingrédients sulfureux figurent les additifs, en particulier les conservateurs (formaldéhyde, mercure…), et les adjuvants (hydroxyde d’aluminium, squalène, polysorbate 80…). Les adjuvants offrent l’avantage de stimuler la réaction immunitaire, tout en permettant l’emploi de doses d’antigène plus faibles. Dans une situation d’urgence sanitaire, les fabricants n’hésitent donc pas à recourir abondamment aux adjuvants pour produire davantage de vaccins. Mais dès fin août, le Pr Floret, Président du Comité technique de vaccination, admettait que « les adjuvants posent un problème théorique. Leur injection à des millions de personnes présente le risque théorique de provoquer des maladies auto-immunes chez des personnes dont l’immunité est immature comme les nourrissons, modifiée comme les femmes enceintes ou encore chez les immunodéprimés ».

N’ALLONS PAS PLUS VITE QUE LA MUSIQUE !
En France, la campagne de vaccination a commencé à la mi-octobre avec le vaccin GSK, avec adjuvant AS03, soit un mélange de squalène et de polysorbate. Le squalène est suspecté de déclencher ou d’aggraver des maladies auto-immunes. Certains le mettent également directement en cause dans le fameux syndrome de la guerre du Golfe, qui a concerné pas moins de 25 % des militaires américains engagés dans le conflit (le squalène figurait dans la composition du vaccin contre l’anthrax).

LES FEMMES ENCEINTES ET LES ENFANTS D’ABORD !
Il apparaît pour le moins légitime de s’interroger sur les risques d’effets secondaires des nouveaux vaccins anti-H1N1 appelés à être utilisés à grande échelle. L’OMS a ainsi recommandé de fournir un vaccin sans adjuvant aux femmes enceintes. Certains labos se sont donc attelés à la production de ce type de vaccin. Parmi les 94 millions de doses commandées par la France, moins de 15 millions seront sans adjuvants. Il est également conseillé aux femmes enceintes de réclamer un vaccin unidose, qui, à l’inverse des préparations multi-doses, ne contient pas de thiomersal, un dérivé de mercure.

DES COBAYES DEVENUS RÉCALCITRANTS…
À la mi-septembre, 55 % des Français interrogés par l’Ifop se déclaraient prêts à se faire vacciner contre la grippe A ; fin octobre, toujours selon le même institut de sondage, la tendance était fortement à la baisse puisque seuls 17 % de nos concitoyens envisageaient de se faire vacciner. Il est clair que les incertitudes pesant sur la fiabilité de ces vaccins anti-H1N1 mis à la va-vite sur le marché expliquent pour partie la désaffection du public, de moins en moins enchanté à l’idée de devoir aller se faire vacciner dans des centres de vaccination aménagés dans des gymnases ou des salles polyvalentes où la principale préoccupation sera de respecter les impératifs de vaccination à la chaîne, soit 30 injections par heure et par agent vaccinateur !

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