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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Hygiénisme suite…

Mme C. de Savoie a donné dans la revue n° 190 son témoignage au sujet de l’hygiénisme. L’hygiénisme est issu des expériences d’un biologiste américain, le Dr H. Shelton (décédé en 1985). Il a été introduit et propagé en Europe, donc en France, par Albert Mosséri et on peut retrouver leurs ouvrages en librairie. Cette lectrice en a bénéficié en perdant 24 kg à 63 ans (elle en a 80 actuellement).

Nous lui avons demandé des précisions quant à son parcours et nous vous en faisons part :

Albert Mosséri (aujourd’hui décédé) avait une maison de cure à Rigny-la-Nonneuse (10), mais il a été condamné à la fermer, car la santé est la “propriété exclusive” du médical, selon l’ordre établi. Pourtant, chacun est responsable de son corps, en son âme et conscience. Il n’est pas la propriété de la science médicale. Albert Mosséri a été obligé de fermer son lieu de soins malgré les rétablissements qui s’opéraient, malgré tant de témoignages de bien-être, de guérisons, de plaisir à revivre à nouveau. Heureusement, il a continué à aider autrement (par écrit et par téléphone), ce dont j’ai bénéficié.

C’était un “savant” de l’espèce humaine, bienveillant, sage et bien vivant, qui aimait la vérité, le bon sens, et qui considérait avec infiniment de respect le corps humain dans toute sa nature originelle.

J’affirme qu’on peut se soigner seul, sans aucune dépendance ni autorité sur notre volonté. M. Mosséri a mis sa vie en danger, en sortant des sentiers battus, au service de l’espèce humaine qui est devenue un vaste champ d’expériences des plus douloureuses ! Combien sont morts suite aux traitements imposés par la peur !

Je rappelle qu’une Loi Kouchner concernant la santé (2002, je crois…) précise bien “que le libre consentement concernant les traitements et interventions est demandé…”.

On peut se soigner seul. Comme le dit une doctoresse suisse (Kousmine) “le corps est un bien comme tout autre bien qu’il faut apprendre à gérer” (émotions, énergies, désordres physiques, etc.).

Parmi toutes les espèces vivantes sur Terre, c’est l’humain dont le corps est le plus méconnu et le plus maltraité.

Pour ma part, je n’ai jamais accepté les investigations et les interventions chirurgicales proposées.

Ma rencontre avec l’hygiénisme du Dr Shelton et d’A. Mosséri a eu lieu en 2000, via la revue “Biocontact” des maisons de produits naturels. J’y ai trouvé un article qui présente la santé humaine différemment des méthodes habituelles. J’ai pris contact avec l’auteur, A. Mosséri, et je me suis abonnée à la revue “La voie de l’hygiénisme” (qui n’existe plus à ce jour).

À cette époque, je pesais 68 kg pour 1 m 52. Je voulais jeûner, mais je n’étais pas prête. Une période de 6 mois s’est écoulée avant mon premier jeûne, pendant laquelle j’ai pu apprendre à rectifier mes réflexes face à la nourriture et à éliminer tout ce qui n’est pas compatible avec notre nature humaine.

Au moment du jeûne, je me suis organisée pour garder le lit au maximum pendant 15 jours (activités manuelles, lectures…). Mon mental s’est apaisé. Mon corps s’est reposé physiologiquement et musculairement… et s’est nettoyé.

J’avais 63 ans à l’époque. Je n’avais pas le soutien de mon entourage, très sceptique et méfiant dans mes voies. Donc, isolement et silence quant aux échanges verbaux, sauf avec M. Mosséri, en qui j’avais toute confiance, expérimenté, aux qualités humaines exceptionnelles.

J’ai jeûné à l’eau (je buvais surtout le matin, 1 à 2 litres) pendant 15 jours. Puis demi-jeûne : rien le matin et, à partir de midi (toutes les 2 heures : 12 h – 14 h – 16 h – 18 h), je prenais une pomme toutes les deux heures (c’est le fruit le plus indiqué parce que le moins sucré) soit 150 g environ, en tout 600 g. Le deuxième jour, vers 20 heures, j’ai ajouté quelques feuilles de salade nature ou avec quelques gouttes de citron et un filet d’huile. J’ai procédé ainsi pendant 15 jours également. J’ai ressenti une forte élimination pendant le jeûne, mais surtout le demi-jeûne (urines très chargées, nausées, faiblesse). Le jeûne hydrique permet surtout le nettoyage en profondeur des cellules physiques.

Pendant les 6 mois de préparation, plus un mois de jeûne et demi-jeûne, j’ai perdu 24 kg. Je suis passée de 68 à 44 kg, toute heureuse d’avoir offert ce bien-être à mon corps.
Par la suite, j’ai veillé à ne pas m’alimenter avant 11-12 heures pour respecter le travail des organes d’élimination qui opèrent de minuit à midi. J’ai aussi veillé à maintenir frugalité, sobriété et diversité (fruits, racines, légumes crus au maximum). Fini l’attachement aux traditions, gastronomie, convivialités, nourritures-consolations, nourritures-divertissements… J’ai opéré un vrai retour à l’écoute et au respect de mon corps (ce n’est pas la poubelle de nos émotions).

Il m’est arrivé d’avoir d’anciennes envies, mais mon corps a réagi violemment (…).
J’ajoute qu’il est important, pour réformer son mode de vie, de le faire dans le calme, sans conflit d’idées autour de soi, donc sans stress, confiant en les possibilités inouïes et inconnues du corps humain pour rétablir l’ordre énergétique. Je précise aussi que j’ai rétabli, seule, ma vue et mon ouïe (pas de prothèses, pas de dépendances).  »

Mme C. de Savoie

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