« La médecine nous tue »
C’est Marc Menant qui le dit ! Rencontre avec un journaliste qui n’a pas peur des mots (ni des maux).
Nous sommes nombreux à regretter les émissions de Marc Menant sur Europe 1. Surtout ses émissions de santé ! Car il est l’un des rares journalistes à avoir osé inviter des personnalités qui bousculent les étroits d’esprit ou dérangent les instances officielles… Par exemple, il a reçu le Dr Seignalet, ou d’autres, assez courageux pour remettre en cause les grands dogmes médicaux qui leur avaient été inculqués à la faculté… Marc Menant n’a pas hésité, il y a plusieurs années maintenant, à mettre en cause les idées reçues sur les produits laitiers et leurs bienfaits. Aujourd’hui, après des centaines de rencontres de spécialistes en matière de santé, il fait le point sur tout ce qu’il a appris… Résultat, un ouvrage au titre sans appel : La Médecine nous tue.
Plusieurs fois, Marc Menant m’a invitée dans son studio pour parler des trucs de santé, du thé vert, des vertus du chou, du jeûne ou encore de la toxicité des métaux lourds. Il m’interviewait. Aujourd’hui, c’est à mon tour !
Mais quelle idée, ce titre ? Vous avez décidé de nous faire peur ?
Non, tout simplement de dire la vérité. C’est un constat, celui d’un échec, l’échec de la médecine. En France, chaque année, 1 300 000 personnes sont hospitalisées dans le secteur public à cause de l’effet indésirable d’un médicament ça fait quand même 10 % des hospitalisations !, et, pour 450 000 d’entre elles, le cas est considéré comme grave ! 18 000 personnes n’en réchappent pas. C’est bien une preuve que la médecine nous tue ! Alors, comme je constate qu’en plus, la plupart du temps, elle ne parvient pas à nous sauver malgré l’invention de toutes ses molécules miracles, c’est insupportable.
Qu’est-ce qui vous a conduit à écrire ce livre ?
La constatation que la médecine infantilise les individus et les maintient dans la terreur des maladies. C’est ce qui m’a poussé, moi qui ai pourtant une forte envie de continuer à écrire des romans, à rédiger cet ouvrage complètement différent. Je tenais à dénoncer ce qui me paraît être une énorme escroquerie. Je pense que, pour rester en bonne santé, le miracle ne peut pas venir de l’extérieur ! Les ressources sont en nous. Si nous arrêtions pour consacrer davantage de notre énergie à maintenir notre corps en situation de bonne santé, tout changerait. Dans mon livre, je dénonce ces principes, ceux de Pasteur qui voudraient que nous nous prémunissions contre tous les microbes… L’éradication des maladies ne passe pas par la vaccination de masse, tous les chiffres le prouvent ! Penser que les grandes épidémies peuvent être évitées grâce aux campagnes de vaccination est absurde. Car ce n’est pas l’absence de vaccination qui ouvre la porte aux ravages des épidémies, mais d’autres paramètres : la malnutrition ou la famine, la surpopulation et la promiscuité, l’absence d’hygiène et l’eau souillée, tout cela aggravé par la peur et le désespoir.
Notre corps est un réservoir de milliards de microbes et tout se déroule en parfaite harmonie entre eux et nous, jusqu’au jour où les circonstances poussent le microbe au crime… Regardez la grippe aviaire, elle n’a pas tué au hasard, elle s’est attaquée à des familles paysannes très pauvres qui, pour survivre, pratiquaient l’élevage de volailles décharnées au système immunitaire raplapla.
Vous reprenez donc à votre compte la célèbre formule de Claude Bernard, physiologiste contemporain de Pasteur : « Le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout » ?
Bien sûr, mais je ne suis pas le premier. On dit que Pasteur lui-même l’avait également reprise à son compte ! Malheureusement, ce n’est pas ce qu’on a retenu de lui !
Et comment fait-on pour prendre en main sa santé ?
Pour moi, la santé passe par trois paramètres essentiels : l’exercice physique, l’alimentation et l’amour. Je me range du côté d’Hippocrate, le père de la Médecine, qui affirmait que « nous sommes ce que nous mangeons ». Je suis effaré de constater que 244 vaccins attendent d’être homologués et que nous sommes encouragés à nous faire dépister de ci et de ça… On est en perpétuelle recherche de nouvelles maladies à prévenir et à combattre, au lieu de rechercher tout simplement la pleine santé ! Si l’on commençait par enseigner la nutrition aux médecins à la faculté, et qu’ils prennent ainsi en compte ses aspects fondamentaux, tout changerait. Si l’on avait l’honnêteté de dire combien est nocive la consommation de produits laitiers et de sucreries, bien des troubles disparaîtraient. J’ai moi-même, et depuis longtemps, supprimé le fromage de mon régime alimentaire (et pourtant je l’adorais), je mange de l’ail, de l’oignon, des petites graines délicieuses, je cours tous les jours… J’applique à la lettre tous les principes qui me garantissent un organisme en pleine forme, avec les défenses immunitaires les plus vaillantes qui soient. Mais je ne m’arrête pas là… car nous ne sommes pas de simples machines. Et pour être en bonne santé, il faut aussi de l’amour, et notre état moral a une influence déterminante sur notre forme. Je raconte dans mon ouvrage comment, au moment où je l’écrivais, je me suis trouvé confronté à une urticaire géante. Dans cet ouvrage, j’ai décidé de tout dire et je ne suis pas du genre à me censurer, mais évidemment, je m’attaque à une institution et j’ai eu des moments de doutes… vite balayés par les études et témoignages lucides sur lesquels mon propos s’appuyait. Et mon urticaire a disparu !
Vous terminez votre livre par un message d’espoir…
Oui, un rêve plutôt. Celui que chacun se prenne en main, retrouve la voie de la « sagesse alimentaire », se mobilise dans le sport, l’art, la culture, se réalise plus pour vivre mieux, ou vivre, tout simplement.
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