La méditation modifie l’expression des gènes
Une étude a permis d’examiner les effets d’un seul jour de pratique de méditation en pleine conscience chez un groupe d’« adeptes » expérimentés et en comparaison de sujets témoins « débutants » qui se sont engagés dans des activités calmes durant le même laps de temps. Après 8 heures de pratique de méditation en pleine conscience, les adeptes présentent toute une série de différences génétiques et moléculaires, en particulier dans les niveaux d’expression de certains gènes dont des gènes pro-inflammatoires, confirmant ainsi, au niveau moléculaire, les effets de la pratique sur une récupération physique plus rapide à la suite d’une situation stressante.
« C’est la première étude à démontrer des modifications aussi rapides de l’expression des gènes liées à la pratique de la méditation de pleine conscience », commente l’auteur principal, Richard J. Davidson, de l’Université de Wisconsin-Madison. Les chercheurs ont constaté l’impact quasi-immédiat de la méditation sur certaines gènes pro-inflammatoires. Les auteurs résument : « Nos gènes sont très dynamiques dans leur expression et ces résultats suggèrent que le calme de notre esprit peut effectivement avoir une influence sur leur expression. »
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