L’angélique chinoise
Dans le n° 162 de Rebelle-Santé, j’écrivais tous les bienfaits de l’angélique de nos contrées, l’Angelica archangelica.
Depuis, j’ai trouvé quelques informations concernant Dang Gui, sa cousine chinoise que nous appelons Angelica sinensis. Ses racines sont récoltées pour leurs propriétés médicinales. Énormes et charnues, elles contiennent un suc laiteux jaunâtre utilisé en pharmacopée. Sa composition d’une extrême richesse en fait une panacée pour la médecine chinoise et elle est particulièrement prescrite aux femmes en raison de leur teneur exceptionnelle en phyto-oestrogènes.
Ce qui fait de l’angélique chinoise un remarquable remède féminin parfaitement adapté aux problèmes de règles et ceux liés à la ménopause. D’ailleurs, le Dr Guo, chirurgien et cancérologue aux USA, prescrit à ses patientes tous les 6 mois et durant 4 semaines une cure de racines d’angélique !
Curieusement, cette belle ombellifère était connue en Europe il y a 300 ans. Un remède faisait alors fureur à la cour de Louis XIV : les femmes qui avaient leurs “vapeurs” buvaient une décoction de racines d’angélique chinoise baptisée euménol.
Où trouver cette merveille ? Dans une herboristerie ou en ampoules (bio !) : par exemple, chez Nature Health France à Antony (01 40 96 83 40) – www.nature-health.fr »
Natalie Georges
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