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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le syndrome de Stendhal (ST)

Ou quand les oeuvres d'art peuvent rendre fou !

Florence la magnifique et ses 50 musées, la statue de David triomphant de Goliath, ou certains tableaux de maîtres… autant de chefs-d’œuvre qui peuvent entraîner le « syndrome de Stendhal » ou « syndrome des voyageurs », autrement dit une curieuse pathologie psychiatrique qui se manifeste par un accès de folie ou une attaque de panique.

La turista, le paludisme ou la fièvre jaune ne sont pas les seuls dangers qui menacent les touristes pendant les vacances. Le « syndrome de Stendhal » (ST) qu’on appelle également « syndrome des voyageurs » ou « syndrome de Florence », touche chaque année plusieurs centaines de personnes lors de leur voyage, à Florence où il a été décrit en premier, mais aussi dans le monde entier. Rappelons que Florence, l’une des plus belles villes du monde, fleuron de la renaissance italienne, propose une cinquantaine de musées. Symbole par excellence de l’art florentin, la statue en marbre blanc de 4 mètres de haut pour 6 tonnes de David nu triomphant de Goliath suscite la plupart des ST. Une richesse artistique propre à déstabiliser certains touristes un peu fragiles. Le ST touche plutôt les hommes (1,7 homme pour une femme) avec un âge moyen autour de 50 ans.

STENDHAL, PREMIER DE LA LISTE
L’appellation de ST provient du ressenti de Stendhal, le célèbre écrivain français (auteur, entre autres, de Le Rouge et le Noir), à l’occasion du voyage qu’il fit en 1817 en Italie, plus précisément à la Basilique Santa Croce à Florence, comme il le relate dans son récit de voyage Rome, Naples et Florence :

« J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux-Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber ».

C’est en 1977 qu’une psychiatre de Florence, Graziella Magherini, en fit les premières descriptions médicales (une centaine à l’époque !), constatant les troubles psychiatriques présentés par des touristes visitant la ville et découvrant ses œuvres d’art.

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