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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Les 3 clés de la Santé

Ceux qui ont lu l’ouvrage du Dr Lallement Les Clés de l’alimentation santé savent avec quelle clarté il explique d’où viennent nos maladies et comment mieux se porter… Avec son nouveau livre Les 3 clés de la santé, il passe en revue les facteurs déterminants, aussi bien pour guérir que pour ne pas tomber malade, et nous donne les clés – qu’il nous aide à employer – pour avancer sur le chemin de la santé.

Imaginons-nous au centre d’un cercle vers lesquels dardent des rayons, des facteurs qui « tirent les ficelles » de notre état de santé. Quels sont-ils ?
L’ALIMENTATION : déterminante, car elle peut être source d’intolérances et d’inflammation chronique, et par le fait de nombreuses pathologies.
L’ENVIRONNEMENT : l’air que nous respirons, les métaux toxiques, les produits chimiques… Là aussi, l’influence est énorme.
LE MENTAL ET LES ÉMOTIONS : chacun sait que la santé psychologique se reflète sur la santé physiologique. Part consciente et part inconsciente, toutes deux jouent un rôle prépondérant.

Certaines personnes seront particulièrement sensibles aux métaux lourds, d’autres voient leur état s’améliorer ou se détériorer en fonction du discours de leur médecin, d’autres multiplient les intolérances alimentaires… Les différentes influences varient en intensité selon les personnalités, les âges, les moments de la vie, s’entremêlent, se partagent le cercle plus ou moins proportionnellement, mais sont toujours bien présentes.
Dans son ouvrage, le Dr Lallement passe en revue chacune des « clés » que l’on peut faire jouer pour se sentir mieux, ou pour guérir. Il explique comment faire un état des lieux pour chacune d’entre elles, puis poser des actes concrets pour un effet certain. Pour conserver la santé ou la recouvrer, chacun d’entre nous doit se la réapproprier et, pour cela, prendre conscience des déséquilibres, puis adopter les mesures nécessaires pour les corriger. Puis persister dans cette voie.

MORCEAUX CHOISIS
« La découverte des gènes, dans le courant du siècle dernier, a fait naître l’espoir d’un déterminisme génétique de la majorité des maladies. La déception actuelle est à la hauteur de cette espérance : les gènes ne sont pas, et de loin, les facteurs déterminants principaux de la grande majorité des maladies.

PRENDRE CONSCIENCE DE L’INTOXICATION DE NOTRE ORGANISME PAR NOTRE ALIMENTATION
Dès à présent, nous devons affirmer une idée forte : plus un aliment est transformé par l’industrie agro-alimentaire, plus il est toxique pour nos organismes. Il faut insister dès maintenant sur le fait qu’il est totalement impossible de rester durablement en bonne santé si l’on ne consomme pas régulièrement des végétaux.
La première personne à avoir tiré la sonnette d’alarme sur les risques de cette alimentation transformée, a été le Dr Catherine Kousmine, à qui je tiens à rendre une nouvelle fois l’hommage qu’elle mérite. Dans les années 1960, elle proposa une méthode qui connut un succès considérable.

De nos jours, la méthode Kousmine reste parfaitement d’actualité ; elle est basée sur quatre “piliers” :
> Une alimentation saine : réintroduction des céréales complètes, utilisation des huiles de première pression à froid ; limitation des protéines animales, des graisses, du sucre, de l’alcool et autres excitants.
> La complémentation en nutriments : d’après les habitudes alimentaires du patient, correction des principales erreurs et carences.
> L’hygiène intestinale : Madame Kousmine avait anticipé l’importance d’une bonne flore intestinale, et le fait qu’une alimentation déséquilibrée la dégrade.
> La correction de l’équilibre acide-base : certains aliments provoquent une acidification de l’organisme, ce qui est à l’origine de nombreux troubles.

PRENDRE CONSCIENCE DE L’INTOXICATION DE NOTRE ORGANISME PAR L’ENVIRONNEMENT
Le rôle “toxique” de l’environnement comme facteur favorisant des maladies émergentes n’est finalement évoqué que depuis peu de temps : ainsi, l’augmentation considérable des risques liés au tabac n’est-elle reconnue que depuis une cinquantaine d’années ; et la preuve de la responsabilité du tabagisme passif est encore bien plus récente.
La pollution de notre environnement est un phénomène relativement récent, apparu avec l’industrialisation, et qui augmente désormais de façon exponentielle.

Notre environnement est de plus en plus pollué, principalement par des toxines chimiques. Celles-ci sont de plus en plus clairement incriminées dans l’apparition des maladies chroniques.
Les métaux toxiques sont accessibles à un diagnostic simple, ce qui n’est pas encore le cas pour les autres polluants.
S’il n’est plus possible de se préserver de toutes les sources de pollution, il est encore à notre portée de renforcer l’élimination des toxines accumulées tout au long de notre vie.
Cette détoxication doit associer :
> une mobilisation des toxines, grâce à l’exercice physique ;
> un soutien de notre foie par certaines plantes, une alimentation riche en vitamines, minéraux et oligo-éléments et, en cas de carences prouvées, un apport par compléments nutritionnels ;
> en cas de surdosage en métaux toxiques, un traitement spécifique appelé chélation.

PRENDRE CONSCIENCE DE « L’INTOXICATION PSYCHO-ÉMOTIONNELLE »
Les découvertes, au milieu du XXe siècle, de liens chimiques et électriques entre le cerveau et les différents organes, ont ouvert la voie au concept de “psycho-neuro-endocrino-immunologie” (PNEI) et à un début de reconnaissance, par notre esprit “cartésien”, du rôle des émotions psychiques sur le corps physique. L’approche de cette nouvelle spécialité est innovante : plutôt que de “saucissonner” l’individu d’après les différents organes (cardiologie, pneumologie, gastro-entérologie, etc.), la PNEI propose une approche “transversale” : toutes ces fonctions sont sous la dépendance de plusieurs systèmes de contrôle, schématiquement séparés en quatre “niveaux” : le psychisme (les émotions), le système nerveux (dont les pensées), le système hormonal et l’immunité.

Autant les situations de stress “mental” sont parfaitement identifiées par chacun d’entre nous, autant l’existence de “blessures émotionnelles” surprend-elle souvent mes patients lorsque je leur en parle, tant nous avons été habitués à refouler nos émotions. Or, il s’agit là d’un état qui peut s’avérer très “toxique”, et favoriser le passage à la maladie.

La prise en charge psycho-émotionnelle
De très nombreuses techniques, souvent ancestrales, sont à notre disposition pour nous aider à limiter les conséquences du stress, à évacuer nos blessures émotionnelles et nos peurs. Ces techniques ne nécessitent pas toutes le recours à un thérapeute : nous pouvons déjà faire beaucoup par nous-mêmes, pour peu que nous prenions conscience des mécanismes en jeu.
La “prise en charge globale du terrain” repose sur une particularité très singulière : elle requiert obligatoirement un engagement participatif du patient ! Celui-ci doit devenir acteur de sa santé, et ne plus se contenter de subir sa maladie : lui seul peut modifier son alimentation, faire de l’exercice physique, apprendre à gérer son stress, à évacuer ses émotions négatives, etc. Or, le mythe de la médecine toute puissante, qui a prévalu durant des décennies (et qui commence seulement à se fissurer…), a largement participé à nous faire perdre confiance dans les capacités “d’auto-guérison” de notre organisme.
L’importance de cette participation active n’est pas nouvelle non plus ; Hippocrate affirmait déjà : “Si quelqu’un désire la santé, il faut d’abord lui demander s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement il est possible d’y parvenir.” »

Ces quelques extraits de l’ouvrage du Dr Lallement donnent les grandes lignes de sa conception de la santé et de ses aspects multifactoriels. Il développe dans son livre les éléments utiles pour prendre conscience des déséquilibres et explique, très concrètement, comment reprendre en main sa santé et la conserver.

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