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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Les gestes en harmonie avec la planète

Jardiner responsable, jardiner durable, jardiner bio, mais surtout jardiner heureux !

Sur la pointe des pieds s’avance l’automne ; nous allons avoir à passer moins de temps au jardin. Profitons-en pour prendre un peu de ce temps pour faire le tour des principales pratiques de jardinage et des questions qui se posent quant à l’équilibre qu’il faut trouver entre un impact écologique positif, les objectifs et le bonheur du jardinier.

JARDINER, CELA VEUT DIRE INTERVENIR ET “TRANSFORMER” LA NATURE
L’environnement naturel n’existe plus au jardin (comme dans bien des endroits sur la planète),  il s’agit d’organiser la nature pour répondre à des objectifs de production, de loisirs, d’esthétique… Comment le faire au mieux ?
=> Le jardin doit répondre aux besoins de l’homme en ayant une empreinte écologique la plus réduite possible, c’est-à-dire en ne détruisant pas plus de ressources naturelles renouvelables que la nature n’est capable d’en produire. Pour aller dans ce sens : choisissez bien les plantes cultivées, produisez vos semences, réparez vos outils… Plus globalement, ne négligez pas l’écobilan.
=> Au jardin peut-être plus qu’ailleurs, le principe de précaution trouve vite ses limites. Accepter en partie le risque fait partie du jeu : une fonte des semis, une attaque fulgurante d’oïdium… Jardiner durable, c’est faire avec les aléas et non contre.
=> Les décisions doivent s’appuyer sur des connaissances naturalistes et sur des observations précises. Les pièges à glu jaunes sont très efficaces pour la lutte bio contre la mouche des cerises, mais ils ne sont pas sélectifs, donc leur usage doit se faire uniquement sur la période de vol de la mouche et si les effectifs de parasites le justifient.
=> Jardiner pour être bien : mieux vaut faire un traitement fongicide sur son rosier préféré que de faire une mini déprime parce qu’il n’a plus aucune feuille et qu’il risque de ne pas refleurir ! Jardiner à sa mesure : mieux vaut laisser les oiseaux piller le haut du cerisier que de faire votre 125e pot de confiture en maugréant car vous en avez assez du dénoyautage, et je ne parle pas des risques de chutes lors de la cueillette !

POUR JARDINER ÉCOLOGIQUE
Voici une liste des bonnes pratiques qui vous aideront à pratiquer un jardinage heureux. Elle n’est pas exhaustive, il faut l’aborder en souplesse, et savoir parfois vous autoriser quelques petits écarts !
> Bien connaître son jardin et le climat
Cela veut dire connaître la localisation géographique du jardin, le climat et les facteurs responsables du microclimat, la topographie, l’existence et la répartition des zones sèches ou humides, des zones ombragées ou lumineuses. La végétation existante est un excellent indicateur du potentiel cultural du lieu. Quelques exemples : un sol équilibré accueille du mouron blanc, du plantain lancéolé ; un sol décalcifié, de la callune et de la bruyère ; un sol compacté, des renoncules et de la potentille rampante ; si la matière organique du sol est riche en azote et en potasse, on trouvera du géranium à feuilles rondes, de l’ortie ou du grand rumex…
> Bien connaître et nourrir le sol
> Bien gérer l’espace et le temps
Pratiquez la rotation des cultures et dispersez les espèces au maximum pour limiter les risques sanitaires. Limitez les périodes où le terrain est nu. Plantez et intervenez au bon moment.
> Bien choisir les plantes
Choisissez des plantes adaptées à la région, voire des plantes indigènes qui, déjà présentes localement, vont s’implanter facilement et avoir tendance à la naturalisation. Proscrivez les plantes invasives.
> Aménager pour favoriser la biodiversité
La plupart des organismes vivants sont des alliés du jardinier, membres d’une chaîne alimentaire dont il faut respecter tous les maillons (les taupes, couleuvres…  y compris !). La biodiversité au jardin est un facteur de productivité, de qualité et de santé.
> Aménager et s’organiser pour économiser l’eau
> Préserver et favoriser la santé des plantes
> Recycler les déchets
> Acheter moins et mieux
Privilégiez les produits les moins emballés (bulbes en vrac, vous pourrez ainsi mieux les choisir, les plants racines nues). Préparez vos propres produits (purin d’ortie…). Réutilisez les pots, faites vos semences, bouturez, greffez, échangez…
> Se préoccuper du bilan carbone

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