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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Les lymphomes

Des cancers sanguins qu'on peut vaincre

Les lymphomes correspondent à une famille d’une trentaine de cancers sanguins caractérisés par une atteinte du tissu lymphoïde, c’est-à-dire des organes qui comportent des lymphocytes B et T, les cellules de l’immunité.

Depuis une vingtaine d’années, le nombre de lymphomes augmente régulièrement dans les pays développés sans que l’on sache vraiment pourquoi (il a pratiquement doublé en 20 ans). Sixième cancer en matière de fréquence en France (Troisième chez l’enfant), les lymphomes touchent 200 000 personnes et concernent 12 000 nouveaux malades chaque année. Il s’agit de la forme de cancer du sang la plus répandue.

ATTEINTE DE L’ADN
Les lymphomes peuvent survenir à tout âge, quel que soit le sexe. On n’en connaît pas encore précisément la cause si ce n’est qu’il existe une lésion de l’ADN des lymphocytes. Dans certains cas, le lymphome est lié à une infection virale (virus d’Epstein-Barr). C’est le cas du lymphome dit de « Burkitt » qu’on rencontre surtout chez les enfants en Afrique. Enfin, tout déficit immunitaire peut faciliter l’apparition d’un lymphome (Sida, traitement immunosuppresseur…).

DEUX FAMILLES…
Les lymphomes se développent dans le tissu lymphoïde, autrement dit dans les organes qui abritent des lymphocytes B et T, les cellules de l’immunité, comme les ganglions. Plus exactement, on distingue deux familles de lymphomes, les lymphomes dits « hodgkiniens », ou « maladie de Hodgkin » (cf Belle-Santé n° 109) qui représentent un lymphome sur 7 environ et, par opposition, les lymphomes dits « non hodgkiniens » (LNH).
On en décrit une trentaine, d’évolution et de gravité diverses, selon les organes touchés − poumons, plèvre, ORL (amygdales), cerveau, peau, système digestif… Au cours de leur évolution, les cellules anormales peuvent envahir le sang et la moelle osseuse.

… ET DEUX FORMES
Lors d’un LNH, il est important de déterminer de quelle forme et de quel type de lymphocyte touché (B ou T) il s’agit afin d’établir le pronostic et de mettre en route le traitement.
On décrit deux formes de LNH :
=> La forme dite « indolente », à croissance lente, peu sensible à la chimiothérapie et qui concerne plutôt les personnes de 50 à 60 ans. La survie des malades peut être prolongée.
=> La forme dite « agressive », à croissance rapide, très sensible à la chimiothérapie. Elle touche des patients plus jeunes.

DES TRAITEMENTS PERSONNALISÉS
Le traitement et le pronostic diffèrent en fonction de la forme exacte du lymphome concerné (indolent ou agressif…), du type de cellules rencontrées (lymphocytes B ou T), de son extension (existence d’atteintes ganglionnaires de part et d’autre du diaphragme, au niveau des viscères, de la moelle osseuse…), de son évolution, de l’existence de certains paramètres sanguins (LDH) et bien entendu de l’âge du patient. Le traitement comporte, seules ou en association, la chimiothérapie, la radiothérapie (formes localisées), les autogreffes de cellules souches et l’immunothérapie (utilisation d’anticorps monoclonaux anti CD-20).

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