Les remèdes naturels de la trousse d’urgence
Les remèdes naturels qu'il faut toujours avoir en réserve chez soi.
Huiles essentielles (Lavande vraie, Arbre à thé, Hélichryse italienne…), argile, charbon végétal activé, autant de remèdes dont on ne doit jamais manquer pour pouvoir réagir le plus vite possible à diverses situations d’urgence telles que brûlures, plaies, intoxication alimentaire et même infarctus du myocarde.
LES BRÛLURES
Il est ici uniquement question des brûlures mineures, c’est-à-dire des brûlures simples, de petites tailles, superficielles, le plus souvent causées par des accidents domestiques (1). Les conseils prodigués ci-dessous ne s’adressent donc pas aux grands brûlés qui réclament l’intervention immédiate des services d’urgence.
D’un point de vue strictement médical, on distingue trois types de brûlures : la brûlure superficielle (1er degré), la brûlure intermédiaire (2e degré) et la brûlure profonde (3e degré). Mais pour la personne confrontée à une situation concrète, il s’agit avant tout de définir, suivant des critères clairs, si elle se trouve face à une brûlure mineure ou une brûlure grave.
> La brûlure mineure se caractérise par une simple rougeur peu étendue et éventuellement une petite cloque dont la surface représente moins de la moitié de la paume de la main de la victime.
> À l’inverse, la brûlure grave se reconnaît à une rougeur étendue et à la présence d’une ou plusieurs cloques dont la surface représente plus de la moitié de la paume de la main. De plus, la blessure grave va occasionner une destruction profonde du tissu cutané pouvant entraîner l’apparition de lésions au niveau des nerfs, du tissu graisseux et des muscles. À noter que plus la brûlure est profonde et plus la sensation de douleur, très vive en cas de brûlure superficielle, a tendance à disparaître, ce qui peut induire en erreur quant à la gravité de la situation. D’où l’importance de se fier à l’état de la peau en pareil cas : si celle-ci est cireuse, pâle ou d’aspect noirâtre, cela prouve l’existence d’une brûlure vraiment grave.
PASSONS MAINTENANT À LA PRATIQUE !
> En cas de brûlure simple, passez immédiatement sous l’eau froide la zone concernée, puis appliquez plusieurs gouttes d’huile essentielle de Lavande vraie en procédant par tapotements légers (2).
> Autre solution pour calmer la douleur : l’utilisation d’une compresse imbibée d’aloe vera, de chlorure de magnésium ou de silicium organique.
> Face à une brûlure un peu plus sérieuse, procédez comme suit :
1 – Afin de faire cesser la brûlure et de soulager la douleur, arrosez la zone concernée avec beaucoup d’eau pendant 5 minutes minimum, voire davantage. L’eau doit être froide, mais non glaciale. Il est également important de veiller à ce que l’eau ne vienne pas heurter de front la zone brûlée.
2 – Appliquez sur la zone concernée de l’huile essentielle de lavande vraie par tapotements légers toutes les minutes – voire toutes les 30 secondes au début – et ce, pendant quelques minutes. À noter que dans le cas d’une brûlure jugée sérieuse, il deviendra très indiqué de recourir en première intention à l’huile essentielle de lavande aspic.
3 – Recouvrez la zone brûlée avec un pansement imprégné d’une préparation cicatrisante oléo-argileuse composé d’argile verte et d’huile rouge de millepertuis : enfermez la pâte oléo-argileuse au sein d’une gaze avant de la déposer sur la brûlure. Recouvrez ensuite avec du film plastique alimentaire et protégez l’ensemble par un léger bandage non serré. Renouvelez le pansement au bout d’une douzaine d’heures. Un simple pansement à l’argile fera l’affaire, mais il est indéniable que l’huile rouge de millepertuis opère des merveilles sur toutes les brûlures courantes. D’où l’intérêt d’associer argile et huile rouge de millepertuis en cette circonstance.
À noter que la vitamine C aide à accélérer la guérison des brûlures.
(1) Dans cette partie, on n’envisage que les brûlures mineures causées par une source de chaleur et non les brûlures chimiques, qui relèvent toutes des services d’urgence.
(2) C’est à René Maurice Gattefossé, chimiste et pharmacien français, que l’on doit la première utilisation du terme aromathérapie. L’anecdote raconte qu’ayant été victime d’une grave brûlure, suite à une explosion dans son laboratoire, il eut le réflexe salvateur de tremper sa main brûlée dans un récipient rempli d’huile essentielle de Lavande. Il en fut soulagé aussitôt et, de surcroît, sa guérison fut très rapide, sans infection ni trace de cicatrice.
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