L’harpagophytum
Atteinte de hernies discales, cervicales et lombaires ainsi que d’arthrose, mon quotidien est difficile. Ne supportant plus les anti-inflammatoires, j’utilise de l’harpagophytum quotidiennement avec de la chondroïtine et glucosamine. Une ancienne herboriste prétendait que l’harpagophytum pouvait être une plante “ dangereuse ” pour les reins. J’ai demandé avis à des médecins qui ont été dans l’incapacité de me répondre, je me suis tournée vers les laboratoires qui ne savent pas ou ne veulent pas répondre car cette plante est en ce moment très utilisée. Pourriez-vous me dire ce qu’il en est : l’harpagophytum peut-il réellement dans le temps provoquer des atteintes rénales et à quelle dose ? »
Mme S. des Yvelines
La réponse de Didier Le Bail
J’ai consulté les meilleures sources, mais je n’ai rien trouvé sur l’éventuelle dangerosité de la griffe du diable pour les reins. Peut-être l’ancienne herboriste a-t-elle simplement voulu laisser entendre que la plante pouvait devenir dangereuse en cas de troubles rénaux préexistants ?
La griffe du diable est seulement déconseillée aux femmes enceintes.
Au rayon effets secondaires, à part une possible accélération du transit, rien d’autre à signaler.
Cela dit, il est toutefois très recommandé de ne pas prendre de l’extrait sec en continu, afin d’éviter que l’organisme s’y accoutume petit à petit. Pour garder à l’extrait sec toute son efficacité, n’y avoir recours de préférence qu’en phase aiguë et se tourner vers des formules moins concentrées (TM, EPS) en dehors des poussées inflammatoires. Exemple de formule : EPS* Saule + EPS Scrofulaire + EPS Curcuma aa qsp 1 flacon 150 ml. 1 à 2 cuillerées à café par jour pendant 1 mois maxi. À renouveler selon le besoin.
* EPS : extraits de plantes standardisés
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