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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’isothérapie au jardin

Une autre façon de prendre soin des plantes…

Le terme d’isothérapie recouvre des pratiques assez différentes dans le but de traiter des maux en santé humaine, animale ou végé­tale.

Globalement, l’étymologie peut aider à en comprendre le principe puisque le préfixe iso signifie « égal » ; effectivement, l’isothérapie s’appuie sur l’utilisa­tion de la substance désignée comme responsable de la maladie, mais aussi sur le principe de la dilution (comme en homéopathie où l’on soigne « le mal par le mal »). On constate l’existence de pratiques assez diversifiées, car les dilutions se font selon des techniques différentes. Retenons pour exem­ple la méthode des dilutions hahnemanniennes à partir d’une substance impliquée dans le trouble identifié.

Les mécanismes en jeu
Dans l’état actuel des connaissances, les mécanismes en jeu sont encore mal identifiés, notamment les effets des dilutions et de la dynamisation des solutions. Par ailleurs, l’utilisation d’une substance causale identique ramène à la connaissance que l’on a acquise, depuis plus de trente ans, en lutte biologique par prémunition (état immunitaire dû à l’existence d’une infection latente pendant laquelle aucune réinfection ne peut se produire à cause du même agent). Il ne s’agit pas d’une vaccination, les plantes n’ayant pas de système immunitaire au sens propre, mais du déclenchement de réactions de défense avant la survenue de la maladie.

Les résultats expérimentaux  et observations
Les publications commencent à être plus nombreuses et documentées. Il faut noter que l’intérêt pour l’isothérapie de la part des pro­fes­sionnels (maraîchers, arbori­culteurs, éleveurs…) et des organismes agricoles impliqués en agriculture biologique augmen­te. Ainsi, par exemple, le GRAB (groupe de recherches en agri­culture biologique) a réalisé des essais pour étudier l’efficacité de l’isothérapie sur Monilia laxa, un champignon pathogène pour les fleurs d’abricotiers. Les résultats n’ont pas été très concluants pour le moment, mais la voie est ouverte et ce d’autant plus qu’en production biologique, on risque vite de se trouver dans une impasse pour maîtriser les problèmes fongiques sans le précieux cuivre allié de toujours !

L’utilisation au jardin particulier
Le jardinier amateur peut-il aussi essayer l’isothérapie ? Les références techniques sont encore peu nombreuses, globalement, mais on peut se baser sur des conseils même s’ils ne font pas, bien sûr, force de loi.

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Article écrit par Paul Ferris

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