Rebelle-Santé n° 165

2,00 

Mai 2014

Dans ce numéro :

La plante du mois : Le genêt.
La prescription naturelles pour améliorer sa fertilité.
Les menstruations au naturel.
La maladie de Parkinson .
Les mycoses récidivantes.
Rupture du ligament croisé postérieur.
La vitamine D contre le psoriasis et le vitiligo.
Et toutes vos rubriques habituelles…

Et dans le Petit Journal : Les plantes mutées ; Aliment : la fraise.

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Caractéristiques

UGS : N/A Catégorie :

Pourquoi attendre le jour où notre deuxième vie commence pour réaliser qu’on n’en a qu’une ?

Le Dr Mouysset, cancérologue, cite volontiers la maxime de Confucius : « On a deux vies et la deuxième commence le jour où l’on se rend compte qu’on n’en a qu’une ». Eh oui, bien souvent, c’est à l’annonce d’une grave maladie ou après un accident, quand on a échappé au pire, que l’on prend conscience à la fois du caractère si précieux et si fragile de la vie.

Généralement, après avoir eu la chance de survivre à l’épreuve qui nous a ouvert les yeux, on fait un petit bilan et on prend des décisions en conséquence. Quand on a fait une sortie de route alors qu’on était en excès de vitesse, on lève le pied. Quand on fait un burn out, on opte pour un autre métier. Quand on réchappe sans séquelles d’une crise cardiaque, on soigne son stress et on arrête de fumer… C’est une question de survie, tout simplement.

Avec le cancer, c’est différent. L’annonce, c’est un peu comme « l’accident », la sortie de route, la tuile qui vous tombe sur la tête. Pourtant, à y réfléchir, on est loin de tout ça. 5 minutes avant le diagnostic, on n’était pas moins malade que 10 minutes après. Pourtant, le ciel s’effondre. Comme si, au détour d’une rue, on était tombé sur l’ennemi public N°1, ou comme si on écopait d’une peine capitale. Pourtant, rien de tout ça. Chaque jour, nous, tous autant que nous sommes, nous fabriquons et nous éliminons des cellules cancéreuses. Le jour où on nous diagnostique un cancer, c’est que la machine s’est emballée. Mais ce sont nos propres cellules qui, tout à coup, deviennent folles… C’est une histoire entre nous et nous. Alors certes, il existe des moyens de se débarrasser des vilaines cellules envahissantes une fois qu’elles ont gagné trop de terrain – la chimiothérapie, la radiothérapie, la chirurgie –, mais il est important, au moins autant, de reprendre les rênes de sa santé pour non seulement guérir, mais éviter de récidiver dans cette voie dangereuse. Imaginez vos petites cellules comme autant de musiciens d’un immense orchestre : c’est vous le chef, c’est vous qui pouvez faire régner l’harmonie, faire sonner juste l’ensemble.
On le sait, nos choix alimentaires sont déterminants : faites la chasse aux sucres, limitez les protéines animales, gare aussi aux produits laitiers et au gluten, sources d’inflammation chronique. Notre émotionnel et notre mental ont également une influence majeure : savoir pourquoi l’on veut tant vivre aide à guérir, soigner ses blessures affectives aussi. On peut en même temps réfléchir à son hygiène de vie. À trop fumer, vivre dans la pollution, dormir trop peu, manquer d’oxygène, on grignote les forces vives de son organisme, celles qui maintiennent le système immunitaire au top pour chasser les microbes, mais aussi les cellules folles.

Que nous soyons ou non en bonne santé, et si nous décidions de ne pas attendre notre deuxième vie pour mettre toutes les chances de notre côté ? Côté alimentation, les livres du Dr Lallement* et de Virginie Parée* sont des mines d’infos. Côté mental et émotionnel, apprenons à sélectionner nos priorités, à ne pas nous laisser envahir par la peur, la colère et les émotions négatives, vivons plutôt le moment présent en savourant tous les petits bonheurs : le printemps qui fleurit, le sourire d’un ami, la saveur des carottes nouvelles, la beauté d’un chant italien… Apprenons à dire et redire qu’on les aime à ceux que l’on aime. Et puis bougeons-nous ! Pour moi, c’est ça le plus difficile ! Manger de bons légumes, jeûner de temps en temps, apprécier chaque moment, me réjouir, tout cela ne me pose pas de difficultés. Mais faire de l’exercice, jamais je ne m’étais lancée. Aujourd’hui, grâce à ma nouvelle coach, Caroline, ça y est, je cours ! Ben oui, la petite dame en bas à droite de la couverture, avec son casque sur les oreilles, c’est moi ! Et si je peux le faire (après avoir pensé des années que je ne dépasserais pas les 50 mètres), vous pouvez aussi !

Sophie Lacoste

 

* Les clés de l’alimentation santé – Dr Michel Lallement – Éditions Mosaïque-Santé
* L’alimentation santé en pratique – Virginie Parée et L’alimentation santé : les recettes ! – Virginie Parée et Jean-François Séité – Éditions Mosaïque-Santé

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