Si on éteignait la télé ?
On devrait se réjouir que le covid ait enfin été évincé de l’actualité, mais c’est malheureusement pour laisser place aux nouvelles terribles venant d’Ukraine. Depuis quelques années, tout semble réuni pour que nous vivions dans la peur : le réchauffement climatique qui s’accélère, le covid et maintenant la guerre… Me reviennent alors les conseils de Shawn Achor, auteur de Choisir l’optimisme, comment être heureux par mauvais temps (Belfond) : évitons de nous laisser “parasiter” par tant d’informations angoissantes et décourageantes, qui nourrissent nos sentiments d’impuissance. Quand on les écoute ou les regarde en continu, il y a de quoi déprimer. Évidemment, il ne s’agit pas de se boucher les yeux et les oreilles et de se désintéresser de la marche du monde, mais simplement de ne pas suivre en boucle les annonces de catastrophes sur lesquelles on n’a aucune prise. Mieux vaut consacrer du temps à exprimer concrètement sa solidarité et à agir à sa mesure et selon ses moyens – comme le font par exemple les bénévoles des Vergers Urbains qu’est allée voir Lucie.
Dans le chaos ambiant se profilent les élections présidentielles… Que choisir ? Pour qui voter ? Je trouve dommage de s’arrêter aux exploits médiatiques des différents candidats sans s’attarder plutôt sur les programmes qu’ils ou elles portent. Car, bien plus que le profil médiatique de celle ou celui qui gouvernera demain, ce sont bien ses propositions pour l’avenir du pays qui devraient motiver le vote.
En ce nouveau printemps, savourons chaque bon moment, admirons la nature qui bourgeonne pour oublier un peu les folies humaines et n’hésitons pas à faire quelques mudras pour retrouver un peu de sérénité. Bonne lecture !
Sophie Lacoste
