Perturbateurs endocriniens : l’Europe continue à tergiverser
Le 28 février dernier, la Commission européenne a tenté d’assouplir la réglementation concernant les perturbateurs endocriniens (PE), alors que l’on sait parfaitement que ces substances sont potentiellement très dangereuses et méritent une véritable application du principe de précaution. Heureusement, le texte a été rejeté.
Voici le communiqué de presse de l’association Générations Futures :
Nous vous indiquions dernièrement que la Commission européenne tentait une nouvelle fois d’affaiblir les dispositions concernant les perturbateurs endocriniens dans les législations européennes sur les pesticides et les biocides. Heureusement, des États membres, dont la France, ont refusé de voter cette proposition de la CE en faisant part de leurs désaccords sur le fond de ce texte inacceptable.
La Commission européenne va-t-elle enfin comprendre que les Européens veulent une proposition de définition des PE qui les protègent réellement des dangers de ces substances ou bien va-t-elle continuer à n’écouter que le son de cloche des lobbies de l’agrochimie ?“Rien n’est joué. Il faut plus que jamais maintenir la pression sur la Commission et les États membres qui tergiversent. Nous en appelons à Ségolène Royal, ministre en charge de ce dossier pour la France. Elle doit prendre pleinement ses responsabilités en rassemblant autour d’elle un nombre suffisant d’États membres rejetant la proposition de la Commission. Elle doit les convaincre de s’opposer à ce texte afin de mettre en échec la Commission qui s’obstine à mettre sur la table une mauvaise proposition.” déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.
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