Pour la mémoire…
Testez l’acupuncture !
Des chercheurs de l’université de Wuhan, en Chine, ont évalué les effets de l’acupuncture sur le déficit cognitif léger en analysant les résultats de 5 études. Pendant 8 à 12 semaines, des patients recevaient, soit un traitement vasodilatateur des petites artères cérébrales (nimodipine), soit de l’acupuncture, soit les deux. Leur analyse montre que l’acupuncture permet d’améliorer, plus que la nimodipine, les scores de mémorisation et de reconnaissance et, logiquement, l’association acupuncture + nimodipine est plus efficace que la nimodipine seule.
Ou la cannelle (ou les deux !)
Des scientifiques américains ont déjà réussi à confirmer les effets de la cannelle sur l’apprentissage et la mémoire chez les animaux, et les résultats de leur dernière étude encourage la réalisation d’essais cliniques chez les humains. Les souris, avec une supplémentation, mettent 90 secondes de moins pour retrouver leur chemin dans le test du labyrinthe, un test classique pour mesurer la capacité d’apprentissage.
Pour les chercheurs, cet effet serait dû, au moins en partie, à la présence, dans la cannelle, de benzoate de sodium, un composé chimique qui stimule la plasticité cérébrale et qui, avec la cannelle, se présente sous une forme à libération prolongée et naturelle. Grâce à la supplémentation en cannelle, les souris ont des cellules cérébrales en meilleure santé et les extrémités de leurs neurones (les dendrites) sont prolongées.
Les auteurs de l’étude indiquent qu’il serait intéressant de mesurer désormais, chez les humains, les effets de la cannelle pour améliorer la mémoire, mais aussi pour contrer la progression de la déficience cognitive légère ou ralentir le déclin cognitif dans la maladie d’Alzheimer (et même pour réduire les troubles neurologiques dans la maladie de Parkinson).