communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Q comme…

Quaternium-15

Il se fait assez rare dans nos cosmétiques et c’est tant mieux. Car le moins qu’on puisse dire est que cet ingrédient a tout pour déplaire…
SON RÔLE : le Quaternium-15 est un conservateur à l’activité à la fois antibactérienne et antifongique (s’opposant à la formation de moisissures).

SON ORIGINE : il s’agit d’un composé de la famille des ammonium quaternaires, obtenu par procédé chimique.

À SAVOIR : les composés d’ammonium quaternaires s’avèrent assez polluants pour l’environnement, où ils ne sont qu’en partie biodégradables et où ils peuvent perturber la faune et la flore, notamment des milieux aquatiques.
Ils sont aussi connus pour constituer de forts irritants cutanés, associés éventuellement à des réactions de type allergique. Ce qui est bien le cas pour le Quaternium-15.
Celui-ci est de plus un précurseur de nitrosamines, c’est-à-dire qu’il peut favoriser la formation, en présence d’agents nitrosants (nitrites, oxydes d’azote…), de ces composés cancérogènes.
Enfin, il figure également sur la liste des libérateurs de formaldéhyde. Ces substances ont, elles, la propriété de générer la formation de ce composé, aussi connu sous le nom de formol, notamment au contact de l’eau. Une réaction qui, en cosmétique, peut intervenir au moment de la fabrication du produit (l’eau est souvent largement présente dans les formules), dans son contenant (durant son transport ou son stockage), ou lors de son utilisation sous la douche… Le problème est que le formaldéhyde est classé par le Centre international de recherche sur le cancer dans le groupe 1 des agents cancérogènes pour l’homme, notamment pour les voies respiratoires…
En résumé, le Quaternium-15 est polluant, irritant, allergisant, potentiellement cancérogène, certes limité en concentration dans nos cosmétiques par la réglementation de façon à garantir, en principe, la sécurité des consommateurs, mais… avez-vous vraiment envie de vous mettre tout ça sur la peau ?

Quercus robur extract : Extrait de chêne rouvre

Il peut provenir de l’écorce (bark extract) ou de la racine (root extract), et dans les deux cas, cet ingrédient a des caractéristiques assez semblables.
SON RÔLE : d’abord astringent, il est utilisé pour resserrer les pores de la peau, dans les soins du visage féminin ou les baumes de l’après-rasage masculin, où il agit aussi en anti-inflammatoire. Sa grande richesse en tanins en fait également un actif anti-âge, régénérant et antioxydant, et le fait apparaître assez fréquemment dans les crèmes antirides.

SON ORIGINE : végétal, 100 % naturel, mais assez rarement encore de qualité biologique aujourd’hui en cosmétique.

À SAVOIR : cet ingrédient est bien toléré par la peau. À ne pas confondre avec la mousse de chêne, utilisée dans les compositions aromatiques, qui elle, fait partie des composés classés parmi les plus allergisants !

Magazine

À lire aussi

Faut-il avoir peur des mycotoxines ?

Aflatoxines, ochratoxines, fumonisines… des mots qui ne vous disent peut-être pas grand-chose. Et pourtant, ces substances appelées mycotoxines figurent peut-être à votre insu au menu de vos repas quotidiens. Issues de moisissures, les mycotoxines peuvent être cancérogènes, mutagènes, tératogènes, immunosuppressives, oestrogéniques ou encore néphrotoxiques ! Faut-il alors en avoir peur ? Comment s’en protéger ? Quelques éléments de réponses.

Ingrédients polémiques en cosmétique

L’Observatoire des Cosmétiques a mené au mois de juin 2015 une enquête auprès de ses internautes sur les ingrédients cosmétiques controversés. Quels sont les mieux identifiés, les plus polémiques, les plus rejetés… ? Premier classement des ingrédients « à problème » par les consommateurs.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois