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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Quelques trucs au chou, de Sophie Lacoste

Le chou fait l’objet de livres ou de chapitres entiers dans les ouvrages de médecine populaire ou de phytothérapie. Il faut dire que ses propriétés sont impressionnantes.

Dépuratif, antibiotique naturel, très riche en vitamines, en oligo-éléments, le chou est indiqué pour soulager ou soigner bien des maux : problèmes urinaires, respiratoires, cardiaques, digestifs, circulatoires, hépatiques, douleurs gastri­ques, musculaires, rhumatismales, infections, fatigue, névralgies… Bref, le chou est une véritable panacée, conseillée non seulement aux malades, mais aussi aux enfants, femmes enceintes et personnes âgées.

EN USAGE EXTERNE
Les plus grands phytothérapeutes, du Dr Leclerc au Dr Valnet, ont aussi vanté les mérites des applications de feuilles de chou. Le chou utilisé peut être indifféremment rouge ou vert. Choisissez des choux issus de l’agriculture biologique (ou de votre jardin) et lavez bien les feuilles. En cas de douleurs, picotements, irritation, ou si vous ne percevez ni apaisement ni amélioration, il faut ôter les feuilles, laver soigneusement à l’eau l’endroit qui a été en contact avec les feuilles de chou, et ne pas continuer le traitement.

Chou en cataplasme : mode d’emploi
Les feuilles doivent être fraîches, larges, bien colorées. Il faut les laver à l’eau courante, puis les essuyer avec un linge propre. Avec un couteau, ôtez les nervures les plus grosses. Superposez trois ou quatre feuilles que vous écrasez avec un rouleau à pâtisserie. Utilisez ce cataplasme de feuilles, humide de son suc, sur la peau. Maintenez-le en place avec des compresses ou un bandage qui ne doit pas être serré.

Pour les douleurs dorsales ou les rhumatismes, les problèmes circulatoires des jambes, les hémorroïdes et les eczémas secs. Ces cataplasmes sont valables aussi pour lutter contre les zonas, les engelures, les dartres, les mains abîmées, les yeux irrités.

EN USAGE INTERNE
Sirop de chou rouge anti-toux

Écrasez des feuilles de chou rouge, puis mettez-les dans un torchon fin ou un chinois pour en exprimer le jus et le récupérer. Ensuite, pesez-le et ajoutez le même poids de miel de sapin (ou des forêts, un miel foncé, car il est chargé en minéraux). Faites chauffer et laissez cuire à feu doux, en écumant jusqu’à obtenir la consistance d’un sirop. Au XVIIIe siècle, ce sirop avait la réputation de soigner la tuberculose. Avec deux ou trois cuillères à soupe par jour, il donne aujourd’hui de bons résultats pour arrêter la toux.

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