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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Vitamine D et leucémie lymphoïde chronique

Mon attention a été retenue par la demande de Mme J. du Loir-et-Cher (fragilité aux infections) paru dans le numéro de mai du magazine.
Je traite de la leucémie lymphoïde chronique dans mon futur ouvrage (consacré à la vitamine D) parce qu’il se trouve que cette vitamine D aide à ralentir la progression de la maladie. On ne le sait que depuis récemment (nov. 2010). 
La leucémie lymphoïde chronique est un cancer du sang se traduisant par la production incontrôlée par la moelle osseuse de lymphocytes qui envahissent notamment le sang, les ganglions et la rate.

Une étude porteuse d’espoir est publiée sur le site Internet du journal Blood par le Dr Shanafelt et son équipe de la Mayo Clinic de Rochester (USA). On y apprend que la vitamine D est impliquée dans le ralentissement de l’évolution des leucémies lymphoïdes chroniques. Les chercheurs révèlent qu’il existe une différence significative dans la progression et la mortalité par leucémie lymphoïde chronique chez les patients ayant un taux satisfaisant de vitamine D par rapport à ceux pour qui ce n’est pas le cas.

Pour les besoins de cette étude, deux groupes de patients ont été constitués. Le groupe le plus important comprenait 390 sujets. 30 % d’entre eux avaient un taux sérique inférieur à 25 ng/ml au moment du diagnostic, alors que la valeur plancher est fixée à 30 ng/ml. Après trois ans de suivi, il est apparu que la probabilité de progression de la maladie et de recours à la chimiothérapie était 66 % plus élevée parmi ce petit tiers des patients déficitaires en vitamine D. Le risque de décès, quant à lui, était multiplié par deux. Des résultats similaires ont été obtenus avec le second groupe, qui comprenait moins de patients (153), mais dont le suivi a duré plus longtemps (10 ans). Dans ce second groupe, 4 sujets sur 10 étaient déficitaires en vitamine D au moment du diagnostic.

Pour le Dr Shanafelt, “cette découverte peut s’avérer particulièrement utile pour cette forme de leucémie, car même si nous identifions fréquemment la maladie à un stade débutant, l’approche médicale actuelle consiste à attendre le développement des signes cliniques avant d’entreprendre une chimiothérapie. Cette approche de type “wait and see” n’est pas facile à accepter par les patients, qui se sentent impuissants à faire quoi que ce soit par eux-mêmes.” La vitamine D leur offre maintenant la possibilité d’influer sur le cours de cette forme particulière de leucémie. Avec un taux optimal de vitamine D, ils peuvent espérer allonger le délai entre le moment où la maladie est découverte et diagnostiquée et le moment où celle-ci progresse (apparition de ganglions, augmentation du volume de la rate, diminution des plaquettes et des globules rouges…).

Pour ce qui est de la sensibilité aux infections, eh bien, on en revient une fois de plus à la vitamine D ! Compte tenu de sa situation, cette lectrice a tout intérêt à viser un taux sérique avoisinant les 60 ng/ml.

Elle tirerait grand bénéfice à associer vitamine D et Karawataké (Coriolus versicolor), un champignon très immunostimulant à commander chez Mycoceutix au 03 26 82 65 05. »

Didier Le Bail

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