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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Quoi de neuf en cosmétique bio ?

On l’entend encore souvent dire et nombre de consommatrices le pensent : la cosmétique bio serait moins efficace, moins performante, moins agréable à utiliser… que la cosmétique conventionnelle. Ça a peut-être été vrai un temps… mais aujourd’hui, c’est sans tenir compte des énormes progrès qui ont été accomplis ces dernières années, ou des avancées que la recherche nous promet pour celle qui vient !

Odeurs brutes, textures épaisses, touchers rudes et résultats décevants… les reproches habituellement formulés à l’encontre des cosmétiques biologiques ont la vie dure. Et pourtant… Si le bio ne dispose pas d’autant de ressources, en termes d’ingrédients et de techniques chimiques, que le conventionnel, il s’attache à développer des solutions alternatives bien prometteuses.

DES “SANS” ET DES “MOINS” QUI S’EXPLIQUENT
Les référentiels qui régissent la cosmétique naturelle et biologique se sont fondés sur un constat : il y a, dans les produits conventionnels, des substances et des ingrédients dont le profil environnemental est fortement négatif et qui, de plus, peuvent être suspectés de porter atteinte, de façon plus ou moins grave, à la santé.
L’industrie conventionnelle utilise en outre des processus chimiques et des composés synthétiques aux impacts non négligeables sur la flore et la faune (notamment aquatiques) et sur notre planète en général.

D’OÙ L’ÉTABLISSEMENT DE CHARTES RESTRICTIVES
Les détracteurs de la cosmétique bio l’accusent souvent d’être la « cosmétique sans », ce qui n’est pas tout à fait faux, puisqu’elle s’est d’abord interdit les ingrédients et les procédés de fabrication polluants pour l’environnement.
Mais interdire les silicones (très peu biodégradables) signifie aussi qu’on se prive d’un actif lissant et démêlant très efficace dans un après-shampooing, ou d’un toucher très onctueux pour une crème de soin… Bannir les phtalates, les plastifiants, les agents filmogènes synthétiques revient à rendre la formulation d’un vernis à ongles « naturel » quasi impossible… Mettre un veto sur la paraphénylène diamine et autres substances chimiques restreint les colorations capillaires à des teintures de surface, qui tiennent peu et ne couvrent pas (ou bien mal) les cheveux blancs…

Moralité : dans un premier temps, le bio a paru moins attractif aux consommatrices, incapable de fournir des catégories entières de produits, parfois moins performant dans d’autres.
Acheter bio était d’abord un acte militant… ce qui ne suffit pas aux cosméto-addicts d’aujourd’hui, qui veulent la garantie biologique + la performance cosmétique + le plaisir à l’utilisation.

La cosmétique bio va jusqu’à repenser complètement la formulation classique de certains produits, innovant pour mieux réinventer et faire autrement, puisqu’elle ne peut pas faire avec certains ingrédients. De plus en plus de mieux… en mieux !

ET LES RÉSULTATS SONT LÀ
On a déjà vu les conséquences du « sans paraben » ou du plus général « sans conservateur » : innovation dans les packagings (des flacons airless mettant le produit à l’abri des contaminations extérieures et limitant l’indispensable recours aux substances chimiques), innovation dans les procédés de fabrication (l’UHT adapté aux cosmétiques…), innovation dans la formulation (association d’ingrédients « soft » s’opposant aux proliférations microbiologiques)…
Et ce n’est que l’arbre qui cache la forêt.

Quant aux actifs, ils n’ont plus rien à envier à ceux du conventionnel en termes d’efficacité : pour preuve, les brevets ne sont plus déposés que par les seules grandes marques du luxe. Les « petits » bio s’y mettent aussi, avec résultats objectivés et études cliniques sur leurs performances à l’appui.

Ce n’est pas encore assez ? C’est que ce n’est pas terminé ! Même les plus grands noms de la cosmétique orientent leurs recherches vers le naturel. Aucun fournisseur de matières premières ne néglige plus les critères des référentiels bio. Ces signes-là ne trompent pas.

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