Gare aux mammos, surtout trop tôt !
De plus en plus souvent, le systématisme du dépistage, en particulier celui du cancer du sein, est remis en cause à cause des sur-traitements et des faux positifs qui font plus de mal que de bien. Aujourd’hui, une nouvelle étude concerne plus directement les femmes « à risques » qui, génétiquement, sont plus sujettes à ce type de cancer. Or, une étude publiée dans la revue BMJ.com montre que les mammographies réalisées avant l’âge de 30 ans chez ces jeunes femmes « à risques » augmentaient encore leur fragilité face au cancer du sein. Ces résultats confirment une fois encore que les radiations émises lors d’examens médicaux ne sont pas anodines, loin de là. Les scientifiques du Netherlands Cancer Institute, de l’Inserm et de l’institut Curie, et d’autres institutions européennes rappellent que l’exposition aux rayonnements est un facteur de risque établi pour le cancer du sein, pour les femmes les plus exposées, mais pour les autres également. L’IRM ne pose pas les mêmes problèmes (mais les hôpitaux français ne sont sans doute pas assez équipés…).
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