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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Des plantes pour optimiser le potentiel bio de votre jardin

Le potentiel bio du jardin résulte d’une organisation et de ressources favorisant des pratiques écologiques. De nombreuses plantes peuvent y participer spontanément. Stimulez les espèces présentes, et installez en de nouvelles pour une action durable !

Le jardin n’est pas un milieu naturel en équilibre ; tout le défi du jardinage biologique consiste à limiter les pratiques qui modifient trop le fonctionnement naturel du milieu.
Un jardin à fort potentiel bio est un jardin dans lequel on jardine en s’appuyant sur les caractéristiques pédoclimatiques locales et en favorisant ou en introduisant des ressources naturelles adaptées (plantes, animaux) pour être au plus proche du fonctionnement du milieu naturel. Bref, les écologues parleraient de biodiversité fonctionnelle ! De ce point de vue, diverses plantes jouent un rôle intéressant, et cela ne se limite pas à celles qu’on utilise pour la protection phytosanitaire. Les plantes peuvent avoir bien d’autres rôles ; passons-les en revue !

Les plantes utiles à la pollinisation : ces espèces mellifères sont d’une extrême importance pour le volume et la qualité des récoltes, et aussi pour la biodiversité au jardin ;
Les plantes utiles aux papillons : julienne, nepeta, valériane rouge, zinnia, aster, centaurée et de nombreuses autres espèces mellifères nourrissent les papillons.
Pensez aussi aux plantes qui vont accueillir les pontes et nourrir les chenilles :
– les orties alimentent les chenilles d’une trentaine d’espèces de papillons ;
– le prunellier, l’aubépine, le prunus, le lierre offrent habitat et surtout ressources alimentaires sur une large période.
Les plantes utiles à la faune du jardin : elles fournissent la nourriture et/ou l’habitat. Bien sûr, la règle du jeu est d’accepter l’hébergement des bio-agresseurs (pucerons, psylles du poirier, limaces…) dans la perspective de favoriser les populations d’auxiliaires (coccinelles, chrysopes, syrphes, anthocoris, nematodes…).
Les plantes utiles pour la protection sanitaire : soit elles agissent en direct et on les installera au milieu des cultures, soit elles servent d’ingrédient pour des préparations et, dans ce cas, prévoyez de les cultiver dans une zone déterminée (ortie, tanaisie) ou bien de les cueillir (rumex, prêle…).
Les plantes utiles à la croissance des autres plantes : les mécanismes d’action restent obscurs, mais les faits sont là, exsudats racinaires et émissions gazeuses sont favorables, c’est toute la stratégie des associations et plantes compagnes bien connues des jardiniers bio.

AU POTAGER, PRIVILÉGIEZ LES ASSOCIATIONS !
Quelques exemples d’associations à bénéfices divers : haricot-maïs, carotte-radis au semis, chou-laitue, coriandre-cerfeuil, roquette-cresson alénois, carotte-oignon, céleri-chou, concombre-brocolis, poireau-carotte, radis-courge…

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