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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’écoconception cosmétique, c’est quoi, ça sert à quoi ?

Le principe de l'écoconception n'est pas nouveau en cosmétique : on en parle depuis les années 70. Mais on en parle de plus en plus aujourd'hui, et comme un passage obligé, tout à fait dans l'air du temps.

EXPLICATIONS
Si l’on s’en tient à sa définition, l’écoconception est une démarche qui intègre les critères environnementaux le plus en amont possible, dès la phase de conception d’un produit ou d’un service, afin d’en diminuer les impacts tout au long de son cycle de vie.
Cette démarche, très globale, assez complexe et délicate à mettre en oeuvre, s’avère pourtant souvent payante, réduisant les coûts de l’entreprise et améliorant ses performances, en plus de répondre aux attentes du marché et des citoyens, de plus en plus soucieux de préserver l’environnement.

ACV, LA BASE DE L’ÉCOCONCEPTION
L’Analyse du Cycle de Vie permet de quantifier les impacts d’un “produit” (qu’il s’agisse d’un bien, d’un service, voire d’un procédé), depuis l’extraction des matières premières qui le composent jusqu’à son élimination en fin de vie, en passant par les phases de distribution et d’utilisation, soit “du berceau à la tombe”.

L’ÉCOCONCEPTION EN PRATIQUE
Une fois l’ACV réalisée et ses résultats analysés… il n’y a plus qu’à. Ce qui veut dire, pour une entreprise : mettre en œuvre les moyens et les processus qui vont permettre de limiter les impacts environnementaux de ses activités et de ses produits.
D’une façon globale, les premiers efforts d’écoconception ont déjà porté leurs fruits et on peut estimer les gains directement quantifiables :
– une réduction dans l’utilisation des matières premières de 5 à 25 %,
– une meilleure gestion des déchets qui se traduit par un recyclage ou une valorisation améliorée de 20 à 30 %,
– les entreprises concernées par la réduction des gaz à effet de serre ont réduit leurs émissions de 20 à 80 %,
– des économies dues à la baisse de consommation d’eau et d’énergie de 10 à 15 %.

Mais même tout cela, à l’échelle de l’industrie cosmétique, a-t-il un réel effet favorable sur l’environnement ?
En réponse à cette question, on peut citer la légende du colibri :
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux, terrifiés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec, pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : “Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu !” Et le colibri répondit : “Je le sais, mais je fais ma part“.

Alors… quelle est votre part, à vous ?

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