Bains dérivatifs en cas de fuites urinaires
Je souhaiterais répondre à Monsieur G. qui a passé l’annonce n° 4786 dans le n° 165 (il a été opéré d’un cancer de la prostate puis radiothérapie et électrocoagulation de la vessie. Depuis, il souffre d’incontinence urinaire, NDLR). Je viens témoigner auprès de vous sur l’intérêt précieux des bains dérivatifs qui pourraient vous apporter une amélioration certaine. Il faut pratiquer soit les bains de siège (assez contraignants), soit les bains dérivatifs à partir de poches de gels créés à cet effet. Le principe est simple, les poches de gel se mettent au congélateur. On en met une dès le réveil, au fond du slip, en contact le plus direct avec l’entrejambe. Une fois que cette poche est décongelée et se réchauffe, on l’échange contre une autre, sortie du congélateur et on place la précédente au congélateur pour l’usage ultérieur. Cette façon de procéder ne gêne en rien dans les activités quotidiennes. Compte tenu de votre problème, vous pourriez protéger la poche de gel dans un sac plastique, genre sac de congélation, lorsque vous craignez des fuites urinaires, afin qu’elle ne soit pas salie. Le contact du plastique avec la peau n’est pas gênant (…). Je ne doute pas que vous ressentiez une amélioration assez rapidement. Mes sources : le livre de France Guillain “Le bain dérivatif “aux éditions du Rocher (livre épuisé, F. Guillain en a écrit d’autres sur ce sujet, NDLR). Je n’ai aucun intérêt particulier dans cette affaire. Je suis seulement témoin des bienfaits que cela a procuré à mon entourage ainsi qu’à moi-même. »
Une lectrice qui n’a pas laissé ses coordonnées
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