communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La peau : un monde vivant à respecter

On la lave, on l'exfolie, on la couvre de crèmes et d'huiles… Pour son bien, pense-t-on. Et si on en faisait trop, ou mal ? La découverte (récente) du microbiote cutané pourrait nous faire repenser nos rituels d'hygiène et de beauté.

LE MICROBIOTE
C’est l’ensemble des micro-organismes qui vivent sur un être vivant. Toute une population, avec des millions de gènes sur des millions d’organismes, peu à peu décodés grâce à la puissance de calcul toujours plus grande des ordinateurs.
Ces micro-organismes sont présents dans et sur notre corps. Selon l’expression de Marie-Alice Dibon, consultante en cosmétiques et biotech, “sur notre peau, ça grouille de partout !“. Non pathogènes, ils vivent en nous, sur nous et avec nous, et depuis toujours.

Ce microbiote, véritable capital-santé, s’acquiert à la naissance, et peuple l’ensemble de notre corps en environ deux minutes, se répartissant différemment selon les différentes zones. Les micro-organismes qui le composent interagissent entre eux et avec nos cellules, particulièrement avec celles impliquées dans le système immunitaire. Qualifié aujourd’hui d’organe à part entière, son rôle a déjà été identifié dans plusieurs types de maladies, allant de l’obésité au diabète, en passant par le psoriasis, les allergies et même l’anxiété.

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois