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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Neuf raisons… de ne pas manger équilibré

Les nutritionnistes n’ont que ce mot à la bouche. Mais c’est un terme qui ne veut rien dire en soi. Équilibré par rapport à nos besoins ?
Autant dire qu’il faut manger ce qu’il faut manger…

Les vraies questions, elles sont ailleurs, parce que la situation alimentaire de l’humanité est grave : un milliard d’humains ne mange pas à sa faim, et un milliard mange trop. Le bilan global est donc “équilibré”, mais deux milliards sont malades de leur alimentation. En même temps, l’obésité progresse AVEC les bons conseils de nos nutritionnistes – conseils qui ne sont peut-être pas si bons que ça…

Sauf celui d’Henri Joyeux : “Si vous voulez savoir ce qu’il ne faut pas manger, il suffit d’allumer la télé.

1. Il est impensable de trouver de tout dans un seul repas.

C’est sur une semaine, une saison, une année qu’il faut répondre aux vrais besoins de l’organisme. Notre petit singe, par exemple, est en train de faire un régime de bananes, sans se soucier d’un quelconque équilibre. Et il a raison : dans un biotope donné ont survécu les espèces qui y trouvaient tout ce qui leur fallait, année après année.

2. « Ne sautez jamais un repas ». Ce deuxième conseil est très important pour l’équilibre commercial de plusieurs industries

Chaque jour, on peut ainsi compter sur la vente de la même quantité de nourriture. Il y en a même qui conseillent de manger « toutes les quatre heures ». Mais aucun animal dans la nature n’a jamais mangé à heures fixes. L’homme non plus — jusqu’à l’invention du chronomètre, il y a très peu de temps.
D’ailleurs, on a tendance à l’oublier : même le soleil ne se lève pas à heures fixes…

3. Pour être sûr de ne manquer de rien, on mange trop, et maintenant à toute heure.

Très souvent, on ne boit pas assez. Beaucoup de maladies de civilisation sont dues à cette déshydratation légère, mais chronique : l’hypertension, l’asthme, les rhumatismes… D’où la consigne du docteur Batmanghelidj (1) : « Ne prenez pas des médicaments contre la soif » (des remèdes pour soigner les problèmes dus à la déshydratation chronique !). Sa recette : buvez trois bols d’eau vingt minutes avant les trois repas principaux. Ainsi, vous êtes sûr de boire assez — et aussi de ne pas manger par soif. Essayez, le résultat vous surprendra, et cela ne vous coûtera pas bien cher…
Évitez par contre de boire PENDANT les repas.

4. Tous les animaux accumulent des réserves de graisse à l’automne, pour pouvoir supporter le froid de l’hiver.

Nous avons gardé cet instinct ancestral. Mais, en hiver, on brûle du mazout – et on garde la graisse. Ainsi, on grossit. Et le PIB aussi. Il serait préférable de moins chauffer et de mieux se couvrir, jour et nuit. Ainsi, on oblige le corps à brûler ses réserves. À quoi sert un chauffage confortable si on le paye avec des bourrelets de graisse qui ne le sont pas du tout…

5. Kervran (2) a prouvé, dans les années 1960, que le sol est capable de produire des minéraux qu’il ne contient pas.

Il appelle ce processus “transmutation biologique”. Notre corps a la même faculté (3). Encore faut-il lui en laisser la possibilité : en mangeant peu, surtout le soir. Ainsi, vous faites votre menu le jour, mais vous laissez le corps se servir à la carte la nuit. Il cherchera dans ses réserves ce qui lui manque. Ou alors, il fabriquera des éléments lui-même. Faites confiance à votre médecin intérieur…

6. Le corps humain est composé de 15 % de protéines. D’où la consigne d’en consommer au moins autant.

Mais ce conseil est risqué : sur les milliards de cellules que le corps produit chaque jour, quelques milliers sont mutées, ratées. Ceci n’est pas grave, parce qu’il peut les éliminer en les recyclant de suite. Mais si on lui apporte trop de protéines de l’extérieur, il ne parvient plus à traiter ses propres mutantes. Elles peuvent alors se reproduire, se multiplier : en huit ans, le millier de cellules d’aujourd’hui sera devenu un milliard, c’est-à-dire un centimètre cube, c’est-à-dire le début d’un cancer détectable. Consommez donc moins de protéines pour obliger le corps à faire le ménage tous les jours (4).
Sinon vous risquez de créer un équilibre dangereux… entre vous et le cancer.

7. L’équilibre entre les consommations et les dépenses, par contre, est absolument nécessaire.

Or, le “Français moyen” dépense quotidiennement 1800 kcal, mais il en consomme 2400. De deux choses les deux : consommez moins ET bougez plus — puisque l’activité physique est absolument nécessaire pour notre bien-être général.        
Bougez donc à toute heure — au lieu de manger tout le temps.

8. La vitalité est optimale avec une alimentation minimale.

Le besoin de sommeil, le risque de maladies baissent, et l’espérance de vie augmente : si vous aimez manger, mangez moins, cela vous donnera des années en plus pour manger. Manger moins est bien plus important que de manger mieux. Et sachez qu’il est possible de trouver un maximum de régal dans le minimum vital : “Le meilleur cuisinier, c’est Jean l’affamé” affirme une expression allemande (“Schmalhans Küchenmeister”).
Mangez quand vous avez vraiment faim, ce sera un vrai délice.

9. Si vous ne voulez pas changer votre alimentation, un compromis avec vos besoins réels est néanmoins possible — par le régime 5/2 (5).

Cinq jours comme d’habitude, et deux jours de régime : un petit déjeuner léger, un dîner léger – en sautant le déjeuner et autres en-cas. Ces deux jours ne sont pas forcement consécutifs. Contrôlez vos valeurs biométriques – poids, tension, sucre, cholestérol, acide urique, IGF1. Si tout est (rentré) dans l’ordre, passez à un seul jour de régime par semaine.

Ainsi votre vie sociale reste intacte, vous vous faites plaisir en mangeant, et votre organisme trouve son compte aussi.
Ça, c’est un bon équilibre – vous êtes d’accord ?

P.S. : il faut que tout cela reste strictement entre nous. Si tout le monde adoptait le régime 5/2, la consommation alimentaire baisserait d’un tiers, la consommation pharmaceutique au moins de moitié. L’assurance maladie, certes, ferait beaucoup d’économies… qui seraient complètement absorbées par les caisses de l’assurance vieillesse : les gens vivraient bien plus longtemps – et EN BONNE SANTÉ.
Ce serait un coup fatal pour l’équilibre global du système actuel. Dites donc à tout le monde de ne rien en dire à personne…

(1) Votre corps réclame de l’eau, Fereydoon Batmanghelidj, 2012 Éditions Jouvence
(2) À la découverte des transmutations biologiques, Corentin-Louis Kervran, 1993 Le Courrier du Livre
(3) Le régime cétogène contre le cancer, Pr Ulrike Kämmerer, Dr Christina Schlatterer et Dr Gerd Knoll, 2014 Thierry Souccar Éditions
(4) L’enquête Campbell, Pr T. Colin Campbell, 2013 Éditions Les Arènes et 2014 J’ai lu
(5) Le Régime Fast, Dr Michael Mosley et Mimi Spencer, 2014 Leduc.S éditions
(6) 2 jours de détox, 5 jours de plaisir, Pr Tony Howell et Dr Michelle Harvie, 2013 Éd. Michel Lafon (épuisé) et 2014 Pocket

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