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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Maladie de Lyme

Diagnostic et soins inadaptés

Bernard Christophe, pharmacien et herboriste, remet en cause la fiabilité des sérologies pratiquées par les laboratoires français agréés, et dénonce la fermeture du laboratoire qui pratiquait en France les seules sérologies qui soient efficaces, car elles prennent en compte les nombreuses espèces européennes de borrélies.

Sylvie Simon

 

PREMIÈRES TENTATIVES
Il y a près de cinq ans, Bernard Christophe a tiré le signal d’alarme auprès du Ministère de la Santé, auprès du Procureur de la République, de la DGCCRF, des médias. « Je suis effaré par le silence radio en retour… » Pourtant, le sujet est suffisamment  grave pour la santé publique en France puisqu’il signale, entre autres, qu’il s’agit d’une maladie pernicieuse en recrudescence et que rien n’est fait en termes de prévention en France, alors que les modes de transmission sont multiples : les tiques évidemment, mais aussi le placenta de la mère à l’enfant, l’allaitement, certainement le sexe, et peut-être même l’alimentation (viandes, laitages). Le corps médical ne connaît quasiment pas cette maladie aux multiples facettes, sans compter les  fréquentes co-infections et autres causes peu connues de symptômes identiques (telles les intoxications chroniques aux métaux lourds, parasitoses, ondes électromagnétiques, etc.) qui désorientent complètement les thérapeutes.

En outre, les sérologies encore actuellement pratiquées en France (copiées sur les USA où 95 % des borrélies sont des B. burgdorferi) sont totalement inadaptées aux différentes borrélies européennes, et des sérologies allemandes (All-Diag) sont bien plus performantes pour rendre compte des différentes espèces en cause. Et ces sérologies françaises induisent souvent le corps médical en erreur par les trop nombreuses sérologies faussement négatives, alors même que les symptômes cliniques correspondent bien à cette maladie. Ce fait a d’ailleurs été rapporté dans la 16e Conférence de Consensus Lyme qui précise qu’il faut se fier plus à la clinique qu’aux sérologies, reconnues peu performantes. Les traitements par antibiotiques au stade tardif de la maladie (cas les plus fréquents) sont particulièrement décevants, sont de plus iatrogènes à long terme et peuvent provoquer rapidement des résistances.
Bernard Christophe a pu mettre en évidence la supériorité d’un mélange d’huiles essentielles au spectre large (et donc adapté à la multiplicité des espèces de borrélies) appelé Tic-Tox qu’il serait intéressant de tester cliniquement, mais il n’en a pas les moyens, comme les ont les multinationales.

… MAIS PERSONNE NE BOUGE

 « Exaspéré par cette omerta sur un sujet aussi grave pour la santé publique, j’ai fini par porter plainte auprès du Procureur de la République contre deux Professeurs “experts” de Lyme à Strasbourg et liés à Bio-Mérieux, contre Bio-Mérieux, contre l’Afssaps et contre l’Ordre des Médecins pour non-assistance à personnes en danger… »
Pas de réaction du Procureur, mais inspection de l’Afssaps qui interdit à Bernard Christophe la fabrication et la commercialisation du produit Tic-Tox (un mélange d’huiles essentielles à large spectre), puis au même moment, le laboratoire d’analyses médicales du Dr Schaller à Strasbourg a été fermé sur ordre du Préfet pour un mois parce qu’il pratiquait les sérologies allemandes…

« La façon la plus logique d’unir nos forces contre cet obscurantisme est aussi de mentionner qu’une entrave au diagnostic et aux traitements de nos patients constitue un délit. Il faut donc que certains patients en cours de traitement ou guéris se joignent aux praticiens et déposent individuellement une plainte pénale à l’encontre de ce système, faute de quoi nous ne pourrons plus diagnostiquer ni traiter nos patients. » B. C.

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