Pollution agricole : pas de pause, au contraire…
Avec le confinement et la baisse de l’activité économique, on a brûlé nettement moins de pétrole et de kérosène, et le ciel s’est éclairci : une partie de la pollution atmosphérique, en particulier les dioxydes d’azote (Nox), a nettement diminué.
Malheureusement, un autre type de polluants est venu ternir ce beau tableau printanier : les particules fines liées aux épandages agricoles. Alors que le Covid tire la sonnette d’alarme pour que nous respections enfin un peu mieux la nature, dès le début du confinement, 25 préfets, sous la pression du syndicat FNSEA, ont validé une charte permettant de réduire les distances de protection – déjà bien loin de ce que le principe de précaution devrait rendre obligatoire – entre les zones d’épandages des pesticides et les habitations.