communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Pseudo-polyarthrite rhizomélique et cortico-dépendance

Lecteur en détresse dans le Rebelle-Santé n° 235

Pseudo-polyarthrite rhizomélique et cortico-dépendance

 

« Début mars 2020, j’ai ressenti de vives douleurs dans le bas du dos puis dans les hanches et les épaules, celles-ci ont été croissantes jusqu’à m’handicaper dans la vie quotidienne et me réveiller la nuit (impossibilité de lever les bras, de me baisser pour m’habiller ou me laver, de me lever de ma chaise, de plier les jambes, etc.). Il a fallu pas mal d’analyses sanguines, radio et IRM pour finalement diagnostiquer une PPR (pseudo-polyarthrite rhizomélique) soignée avec de la cortisone, seulement à partir de début juin dernier, car à cause de la Covid, ni le généraliste, ni le rhumatologue ne voulaient me donner d’anti-inflammatoire. J’ai donc été en arrêt de travail pendant deux mois. La cortisone a été très efficace mais comme tout traitement à base de cette molécule, on a diminué progressivement d’un mg par mois. Plus on descendait en dessous de 10 mg et plus les douleurs se faisaient ressentir. À 4 mg, celles-ci devenaient difficiles à supporter, le “dérouillage” étant long et douloureux. À l’automne dernier, le rhumatologue n’a pu que constater une rechute et le traitement a été remonté à 12,5 mg. Aujourd’hui, je suis à 7 mg mais je sens que les douleurs reviennent à chaque fois que l’on supprime un mg. Le rhumatologue estime que je suis cortico-dépendante et me propose de passer sous Méthotrexate, molécule chimique, que l’on administre pour la polyarthrite mais aussi en cas de leucémies, etc. (médicament loin d’être anodin puisqu’il fait partie des chimiothérapies, des immunomodulateurs, agissant sur le foie, les reins, les poumons). Connaissez-vous les risques à long terme de la prise du Méthotrexate ? Y a-t-il d’autres alternatives ? Sachant que je suis suivie par un acupuncteur et qu’un magnétiseur m’a beaucoup aidée les six premiers mois. Des personnes atteintes de la PPR et ayant guéri peuvent-elles me donner leur témoignage ? J’ai 56 ans. Merci vivement. »

Mme H. des Côtes d’Armor

Des pistes dans le Rebelle-Santé n° 237

Protocole et huile essentielle de pin sylvestre

«  En juin 2020, pour moi aussi le diagnostic est tombé. J’ai commencé mon traitement le 5 juin à 60 mg de cortisone, le soir même je n’avais plus mal… Je n’ai aucune pathologie, donc pas de prise de  médicaments avant. J’ai 75 ans. Je suis suivie par ma généraliste qui me prescrit une prise de sang tous les mois. J’ai respecté le protocole (descente progressive de la dose de cortisone), et maintenant je suis à 4 mg. J’ai retrouvé ma forme et je n’ai pratiquement plus de douleurs. Je me soigne beaucoup avec les huiles essentielles et, en juin dernier, j’ai lu dans la revue Rebelle-Santé n° 221 les bienfaits de l’huile essentielle de pin sylvestre. ll est mentionné qu’elle agit exactement comme la cortisone, effets secondaires en moins. J’en ai pris régulièrement, surtout au début (j’ai fait à mon idée : une goutte dans une cuillère à café de miel, une fois par jour). Je précise que mon médecin recommande de se supplémenter en vitamine D, d’autant plus lorsqu’on suit un traitement à base de cortisone. Courage à cette lectrice. » 

Jeanine M. du Loiret

Alimentation selon le régime Seignalet bénéfique

« J’ai moi-même souffert en 2012 – 2013 d’une PPR avec le même parcours de diagnostic hésitant pendant plus de 6 mois. Puis, j’ai été hospitalisée 3 jours pour différents examens (IRM, Petscan, analyses diverses, biopsie de l’artère temporale, etc.) et les résultats devaient être rendus un mois plus tard car le professeur du service qui m’avait reçue était absent pendant un mois… Quelques jours plus tard, désemparée, j’ai eu la chance de rencontrer Marion Kaplan dont je connaissais le travail de nutritionniste. Après m’avoir écoutée et sans connaître le diagnostic médical que je n’avais toujours pas, elle m’a vivement conseillé de changer d’alimentation pendant au moins 6 mois pour vérifier l’impact de celle-ci sur mes douleurs. Cette alimentation sans farine (blé, seigle, avoine, maïs) et sans laitage correspond au régime Seignalet.

Du bio le plus possible, des fruits et légumes de saison crus et cuits à chaque repas, des céréales sans gluten (riz, quinoa, sarrasin), des légumineuses (lentilles, pois chiches, etc.), des viandes blanches (très peu de viande rouge), des œufs, du poisson, et des huiles d’olive et autres bio (sésame, colza pour les crudités), et surtout une cuisson à la vapeur douce ou au four sans dépasser 110 °C. 

La souffrance et le handicap que je vivais au quotidien ne m’ont pas fait hésiter plus d’une minute. En rentrant chez moi, j’ai vidé mes placards de tout ce qui ne me convenait plus et j’ai décidé de tenter ma chance en optant pour cette méthode. J’ai acheté le livre L’Alimentation ou la 3ème médecine du Dr Seignalet (un peu ardu mais très instructif) qui m’a permis de comprendre le pourquoi des maladies auto-immunes et de ce régime alimentaire. Par la suite, pour me donner des idées de menus et recettes, j’ai acheté d’autres livres, ceux de Valérie Cupillard, Anne Seignalet ou Christine Calvet car j’étais un peu perdue au début dans mes achats et mes recettes. Je suis allée sur différents sites expliquant la méthode Seignalet, entre autres, “Qinali” qui m’a permis de bien démarrer en cuisine. Mon mari m’a confortée en mangeant comme moi, ne voulant pas me compliquer les repas. 

Les résultats ont été très rapides car, en un mois, mes douleurs avaient disparu à plus de 70 % et je commençais vraiment à reprendre espoir ; c’est alors que le diagnostic médical est tombé. PPR + maladie de Horton (souvent associée à la PPR) et le verdict a  été : cortisone. J’ai argumenté en disant que mon changement d’alimentation avait été bénéfique sur mes douleurs, mais le professeur m’a dit que la maladie de Horton pouvant entraîner une cécité irréversible, il était hors de question de refuser la cortisone. J’ai donc suivi le protocole avec une prise importante de cortisone le 1er mois (50 mg) et une diminution progressive chaque mois ; tout cela étalé sur 2 ans. Mais je n’ai pas abandonné mon nouveau régime alimentaire, au contraire, cela m’a encouragée car, avec la cortisone, il fallait renoncer au sel et au sucre. J’ai donc continué sans relâche et avec un plaisir grandissant à faire de nouveaux plats, à découvrir de nouvelles saveurs. La diminution de la cortisone prévue dans le traitement s’est passée sans problème et la surveillance de 2 ans supplémentaires aussi. Aucune douleur n’est réapparue et je n’ai jamais eu de rechute. Mais j’ai gardé cette alimentation pendant toutes ces années et encore aujourd’hui. S’il nous arrive de faire quelques écarts (invitations, vacances), nous y revenons très vite, car cela est devenu une nécessité et un plaisir pour nous de manger beaucoup de fruits et de légumes, de cuisiner vapeur. Notre santé n’a pas de prix. Nous nous portons bien et mieux qu’avant, malgré l’âge qui avance (74 et 75 ans). J’encourage vivement à tester cette alimentation pendant 6 mois et à le faire à 100 %, car elle agit sur beaucoup de maladies (voir le livre et le site internet du Dr Seignalet). Dans les recommandations du Dr Seignalet, il est mentionné que le temps à attendre avant de ressentir les premiers bénéfices nets est variable selon les cas (telle personne sera déjà améliorée au bout de 15 jours alors que telle autre devra patienter plus longtemps). Qu’ils apparaissent rapidement ou lentement, les bienfaits sont dans tous les cas progressifs. Les améliorations augmentent ainsi régulièrement au cours des deux premières années. Mais il est important de noter que les résultats sont meilleurs si les recommandations alimentaires sont suivies sans écart. Lorsque les patients reprennent leurs anciennes habitudes alimentaires, une rechute survient tôt ou tard. Ceci constitue une nouvelle preuve, s’il en était besoin, de l’efficacité de la méthode. » 

Mme G. du Var

Magazine

À lire aussi

Névralgie pudendale, la maladie des gens assis

Douleurs périnéales à la position assise, brûlures anales ou au niveau des organes génitaux, les symptômes de la névralgie pudendale, qu’on appelle aussi «syndrome du canal d’Alcock», sont insupportables. De nombreux Français souffriraient de cette compression nerveuse, encore trop souvent méconnue des médecins et des chirurgiens.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois