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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Bains dérivatifs

Marjolaine

“Je voudrais vous faire part de mon témoignage concernant les bains dérivatifs ; cela peut rendre service à d’autres. Je les ai pratiqués à raison de 15 minutes 2 fois par semaine de 2007 à 2013. Je les avais arrêtés en été 2013 car j’étais fatiguée et j’ai attribué cette fatigue à ces bains. En fait, c’était probablement le début du cancer ovarien qui a été révélé début 2014. J’ai été opérée et j’ai eu 6 cycles de chimiothérapie qui, entre autres, m’ont fait perdre mes cheveux. Ils ont repoussé en 2015, blancs et raides, alors que j’étais châtain foncé et frisée. Lorsque l’on m’a diagnostiqué des nodules cancéreux sur le péritoine et à l’extrémité de l’intestin en novembre 2018, j’ai pensé à nouveau aux bains dérivatifs et je les ai pratiqués plusieurs fois par semaine jusqu’à mon opération en décembre 2018. J’ai tenté, après l’opération, d’utiliser des poches spéciales mais cela ne m’a pas convenu (irritation importante). À partir de juillet 2019, bien qu’en rémission, j’ai dû prendre une chimiothérapie, par voie orale, afin de retarder une rechute car les oncologues sont convaincus que j’aurai un cancer du sein (porteuse d’une mutation délétère du gène BRCA2). Ce traitement a eu de tels effets indésirables qu’au bout de 3 mois, j’avais décidé de l’arrêter, ce que mon oncologue a refusé. Il a cependant accepté de baisser la dose (100 mg au lieu de 150). Les effets indésirables ont continué : perte de l’odorat, nausées, fatigue, baisse de l’audition, de la mémoire, constipation, gaz, hyper sécheresse de la peau, aphtes, seul le goût est revenu. Dès septembre 2019, j’ai repris les bains dérivatifs à raison de 15 minutes 2 à 3 fois par semaine. J’ai eu la bonne surprise en mars 2021 de voir mes cheveux friser à nouveau, mes nausées disparaître et mon énergie s’améliorer. Je suis alors passée à 20 minutes de bains dérivatifs, 3 à 5 fois par semaine et je continue. Pendant longtemps, j’utilisais une bassine posée dans ma baignoire sur un petit banc. J’étais assise sur un “pont de baignoire”. Ce n’était pas confortable. Depuis 2019, j’utilise une petite bassine que je pose dans la cuvette des WC et je rabats la lunette sur laquelle je m’assois. Je fais toujours attention à être couverte chaudement pendant le bain dérivatif et ensuite dans mon lit. Je les pratique toujours le soir avant de me coucher.”

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