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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le syndrome du bébé secoué

Une cause majeure de handicap

Nombreux sont les parents qui secouent leur bébé pour arrêter ses pleurs. Un geste apparemment anodin mais qui peut se traduire par des lésions cérébrales irrécupérables et parfois même entraîner le décès.

Un enfant qui pleure, sans arrêt, des parents excédés et fatigués… Il n’en faut pas beaucoup plus pour qu’ils secouent l’enfant jusqu’à ce qu’il se taise, sans intention de lui faire mal. C’est le syndrome du bébé secoué. Parfois, ce sont des parents qui secouent vigoureusement un enfant pour le réveiller, persuadés que ce dernier est victime d’un malaise ou d’une mort subite. Enfin, dans de rares cas, il s’agit d’une maltraitance volontaire de l’enfant sur fond de conflit intrafamilial.

Jusqu’à 240 cas par an

Ce geste reste encore trop fréquent malgré les campagnes de communication mettant en garde contre ce genre de pratique. Ainsi, on estime entre 120 et 240 le nombre d’enfants victimes chaque année d’un tel syndrome. Un chiffre probablement sous-estimé, qui ne correspond qu’aux cas sévères, les parents ne consultant pas nécessairement après l’acte. Cela touche surtout les garçons, âgés de 2 à 6 mois en moyenne, moins d’un mois pour certains (18 %) jusqu’à 6 mois ou plus pour la majorité d’entre eux. Les prématurés et les jumeaux sont plus exposés. En moyenne, l’enfant est secoué entre 2 à 30 fois lors de l’acte.

Des conséquences irréparables

Toute la gravité du syndrome réside dans la vulnérabilité du cerveau à cet âge-là. En effet, le cerveau n’est pas bien “arrimé” dans le crâne. En outre, les muscles cervicaux de l’enfant ne lui permettent pas encore de retenir sa tête, par ailleurs lourde avant 6 mois. De ce fait, le secouement, qui consiste à saisir l’enfant par le thorax et le bouger violemment d’avant en arrière, ébranle le cerveau qui va heurter les parois internes du crâne, avec des lésions vasculaires ou tissulaires, des lésions similaires à celles observées dans les accidents routiers : hémorragie traumatique sous-durale ou sous-arachnoïdienne, hémorragie rétinienne…

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