Lichen scléro vulvaire et aspect psychologique
“Je suis atteinte de lichen scléro vulvaire. Un témoignage sur le forum de Rebelle-Santé m’a fait prendre conscience qu’une part de moi refusait mon statut de femme (dans le sens amour et érotisme) lors de l’apparition de mes premiers symptômes. Aujourd’hui, je me pose la question de l’aspect “défensif” de cette pathologie chez moi. C’est tellement douloureux, tellement “moche” au niveau esthétique et, qui plus est, la crainte de douleurs lors de rapports sexuels m’oblige à ne plus me poser la question sur une éventuelle et possible nouvelle relation amoureuse. Je médite sur ce sujet depuis plusieurs mois. Si je m’autorisais à vivre à nouveau pleinement ma vie de femme, ma pathologie se mettrait-elle en sommeil ? Auriez-vous des témoignages allant dans ce sens ? Merci de partager vos expériences à ce sujet.”
Une internaute sur le forum de Rebelle-Santé
Toute maladie traduit également un mal à dire, un mal à vivre, qui, si l’on souhaite se soigner efficacement et évoluer dans sa vie, demande à être travaillé. Je connais bien cela car c’est un des domaines dans lesquels j’accompagne les gens. La prise de conscience que cette maladie était en rapport avec votre statut de femme est un premier pas, en effet. Voici maintenant un complément d’informations pour vous aider à travailler davantage sur le sujet. Dans ce que je vais vous partager, tout peut ne pas correspondre, l’important est de faire un travail sur ce qui vous parle. Comme cette maladie est notamment en lien avec une inflammation de la peau, elle peut renvoyer à une colère sourde ou une irritation réprimée, autant vers vous que vers une ou plusieurs autres personnes de votre entourage. C’est une façon de réagir si quelqu’un vous bouleverse, vous dérange, vous frustre. Elle peut mettre en évidence le besoin d’éviter un contact (ici davantage sexuel). Des troubles à la vulve peuvent traduire une forme de vulnérabilité, d’impuissance… L’angoisse et les peurs à la suite d’une prise de décision peuvent aussi venir enflammer la vulve. On peut également être fatiguée d’avoir à prendre des décisions… et avoir de la difficulté à être au niveau du cœur, surtout au moment d’être intime avec son partenaire. En plus de cet aspect psycho-émotionnel que vous pourriez approfondir avec un thérapeute spécialisé, sachez qu’il est également souvent intéressant de se poser la question si, dans votre arbre généalogique et/ou dans votre enfance, il n’y a pas des mémoires d’abus sexuel ou autre à aller nettoyer… Je vous laisse avec ces différentes pistes et si vous avez des questions, n’hésitez pas ! Bon courage !
Nathalie B., naturopathe, sur le forum de Rebelle-Santé
