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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Une bonne hygiène

pour mon chat et mon chien

Comme ils vivent à nos côtés, leur hygiène, c’est l’affaire de tous ! Nos animaux ont besoin d’un petit coup de pouce et pas seulement au retour d’une promenade salissante !

Ils ont aussi besoin de notre aide en période de mue, pour éviter les poils de bourre (nœuds), quand ils deviennent trop vieux, malades et/ou trop gênés par l’arthrose pour arriver à se toiletter consciencieusement.

Tous les jours !

Le brossage : chien ou chat aux poils longs (et ceux à poils courts en période de mue) ont besoin d’un brossage quotidien. Cela fera autant de poils en moins à aspirer au sol et limitera les risques d’occlusions par de volumineuses boules de poils lorsque le chat en avale trop en faisant sa toilette. C’est aussi un bon moyen de repérer une lésion à montrer rapidement au vétérinaire ou encore, la présence d’un parasite à dégager au plus vite. Et enfin, le brossage stimule la microcirculation et facilite la repousse d’un beau poil. Pour les animaux à poils ras, il est possible d’utiliser un peigne. Pour ceux à poils longs, une étrille. La brosse sert à lisser.

Notre astuce

Frictionner son chien une fois par jour avec un hydrolat de lavande prévient l’infestation des puces. Chez le chat qui supporte mal les huiles essentielles, l’application d’un hydrolat de temps à autre sur une peau saine est possible après avis vétérinaire.

Au moins une fois par semaine

Les yeux : chiens et chats peuvent avoir les yeux larmoyants. Pour éviter les infections locales, une fois vos mains lavées et savonnées, prenez une compresse imbibée de sérum physiologique et nettoyez, en partant de l’angle interne de l’œil vers l’extérieur. Changez de compresse pour passer à l’autre œil. Ces soins oculaires sont à renouveler quotidiennement chez les animaux à face plate (Bouledogues anglais, Persans, etc.) et selon les besoins (œil sale) chez ceux à long museau.

Les oreilles : chez les chiens à oreilles tombantes ou avec une forte pilosité à l’entrée du conduit, c’est le nettoyage hebdomadaire des oreilles qui est important (une fois par mois suffit chez les autres). Un nettoyant auriculaire spécifique pour chien, en vente en pharmacie ou chez le vétérinaire, fait l’affaire : il suffit en effet d’instiller quelques gouttes, de masser l’extérieur de l’oreille avec les doigts et d’essuyer l’éventuel excès de produit avec une compresse (à ne pas faire juste avant une sortie en hiver).

Au moins tous les 2 mois

La toilette : c’est beaucoup plus simple si votre animal a été habitué aux bains étant jeune, surtout pour un chat.

Pour les chiens de grande taille (molosse), la douche est la solution la plus simple, mais encore faut-il régler le pommeau de façon à ce que le jet soit très doux. Une séance de brossage et de démêlage est indispensable avant de mouiller les poils. Le shampooing doit toujours être adapté à l’espèce : pour chien ou pour chat. Une fois l’évier ou la baignoire en partie remplie d’eau tiède, mettez-y votre animal et mouillez-le doucement à l’aide d’un gant, en prenant soin de ne pas arroser sa tête. Shampouinez et rincez abondamment avant de le sécher avec une serviette. Brossez une dernière fois, si besoin en vous aidant d’un démêlant spécifique à son espèce.

À la demande

Les ongles : la manucure n’a pas de caractère obligatoire. Seulement si vous repérez des ongles anormalement longs, ce qui peut arriver chez un vieux chien arthrosique ne sortant plus beaucoup.

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Pour assurer son hygiène quotidienne, nul besoin de dépenser une fortune. Du matériel de base et des produits de soins que l’on peut concocter soi même, des vitamines, des acides gras, utiles dans sa gamelle et le tour est joué !

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.