Une guide vers la guérison,
Paula Violante
Paula Violante est thérapeute en psychothérapie, une « accompagnante », comme elle aime se définir.
Avec douceur et enthousiasme, Paula nous conduit vers la compréhension de notre corps et de ses manifestations biologiques ou émotionnelles pour nous emmener vers la guérison ou, en tout cas, un meilleur confort de vie.
Comment en ĂŞtes-vous venue Ă soigner ?
Après une première expérience dans la restauration, j’ai voulu faire un bilan de compétences. Le résultat m’a permis de réaliser à quel point l’aide aux autres était centrale dans mes motivations. J’ai commencé par faire une formation de massages. J’ai lu, beaucoup, et, au fil des découvertes, j’ai amélioré ma technique et élaboré mon propre protocole de massages sur chaise et sur table. En touchant les gens, j’ai commencé à avoir des ressentis forts qui s’avéraient être justes.
Puis, une amie m’a fait découvrir Michel Odoul et son ouvrage « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » qui a été pour moi une révélation. J’ai ensuite lu les livres de Lise Bourbeau sur les 5 blessures, ceux de Jacques Martel et un grand nombre d’ouvrages qui m’ont ouvert d’autres portes.
Mais vous ne faites pas que masser ?
Non, je travaille avec les massages, la technique TIPI et la bioanalogie. Les massages sont une première approche pour la détente et un excellent premier pas vers le toucher.
Ensuite, j’utilise TIPI qui signifie Technique d’Identification des Peurs Inconscientes. C’est une technique qui permet de se souvenir et de revivre une situation stressante comme si c’était la première fois, pour la désamorcer grâce à l’écoute du ressenti physique. « Comme si c’était la première fois » est très important car c’est là que se situe la clé. Cela permet de vivre la peur différemment, dans un espace de sécurité. Il y a 2 manières d’utiliser cette technique : à chaud ou en différé. TIPI à chaud consiste à travailler sur l’instant. C’est un peu un « auto-apaisement » alors qu’on est complètement dans l’émotion. TIPI en différé permet de travailler une peur récurrente, une phobie ou une angoisse, mais nécessite l’aide d’un thérapeute qui accompagne la personne pour trouver la situation qui fait écho à sa peur. L’important est de déterminer l’instant qui est le plus stressant dans la situation donnée. La personne est guidée pour revivre la scène et pour procéder à la déprogrammation.
Vous parlez de peur « inconsciente ».
Comment peut-on déprogrammer une peur alors qu’elle est inconsciente ?
Elle ne peut pas ĂŞtre formulĂ©e…
Dans cette situation, peur inconsciente signifie qu’on n’en connaît pas la cause. « J’ai peur des souris », c’est plus fort que moi, mais je ne sais pas pourquoi. L’intérêt de cette technique est simplement de vouloir gommer les manifestations d’angoisse sans pour autant repartir dans les méandres de son histoire personnelle. Parfois une séance suffit. En général, il faut compter 2 ou 3 séances.
Quelles sont les situations oĂą le corps est susceptible de compenser par une maladie ?
Il y a 4 conditions pour que ce soit le corps qui prenne la relève en apportant la « solution » au problème rencontré : l’évènement doit être SOUDAIN, INATTENDU, RESSENTI COMME SANS SOLUTION et VÉCU DANS L’ISOLEMENT (ne pas avoir pu en parler).
Que veut nous dire notre corps au travers d’un symptôme ?
Je dis souvent que le décodage biologique est comme le jeu du « quelle est la question ? ». Le corps apporte une réponse, à nous de trouver la bonne question. L’enquête débute sans jugement, simplement en étant dans le constat des faits.
Prenons l’exemple d’une douleur au bras. Le décodage biologique va chercher les causes du côté de la relation au père et de l’autorité.
Avec la bioanalogie, on va rechercher l’invitation du bras douloureux à agir, à se positionner autrement dans la relation, de façon plus fluide et en accord avec nos propres besoins. Cela peut aller du lâcher prise aux difficultés à agir en passant par des problèmes de réalisation.
Le corps serait donc un lanceur d’alerte ?
Exactement. La douleur sert Ă attirer notre attention sur une partie du corps en souffrance et la maladie Ă trouver une solution temporaire, le temps de comprendre la rĂ©ponse. Le travail du thĂ©rapeute est d’aider son patient Ă rĂ©soudre l’Ă©nigme.
Pouvez-vous me donner un exemple de symbolique ?
Oui, le sang correspond Ă la famille, Ă la descendance, aux liens.
Les poumons vont nous parler de respiration, cela peut ĂŞtre relatif Ă un entourage Ă©touffant ou au lieu de vie, de ce qui est vital pour nous.
Le cœur nous parle d’amour, de bienveillance et d’accueil.
En restant très basique, on a déjà des premières pistes. Mais si on approfondit, les significations peuvent être dissemblables. C’est la raison pour laquelle j’aime combiner différentes techniques. Au travers du questionnement, le champ lexical utilisé par le patient donne déjà un grand nombre d’informations. Si on prend une problématique simplifiée de conflit, certains vont dire « Lui, je ne peux pas le sentir » ou d’autres « Je ne peux pas le voir ». Pour une même émotion, les personnes vont utiliser des termes relatifs à des endroits du corps différents.
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