communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Je suis NATRUM MURIATICUM

Tout est sous contrôle

Chez Natrum muriaticum, le credo est clairement « Mieux vaut être seul que mal accompagné ». Mais que cache donc ce grand écorché de la vie ?
Des blessures mal rafistolées et un grand mur entre lui et le reste du monde.

Ma philosophie de vie

Mon cœur, personne ne l’aura. Je préfère passer ma vie seul, voire solitaire, que risquer d’être trahi, humilié, vexé. Je ne me mêle pas aux autres, et ce depuis tout petit : à l’école je n’avais pas de copains, ou alors un seul et il était aussi silencieux et calme que moi. Surtout pas de bandes bruyantes et rigolardes. Ado, adulte, je poursuis sur ma lancée : très introverti, je ne crois pas en l’amour, ni que l’on pourrait m’offrir, ni que je pourrais donner. J’ai tout verrouillé, et c’est très bien comme ça : zéro risque.

Je préfère de toute façon la compagnie des animaux, j’ai un chien/chat et ça me suffit. Quand quelqu’un me saoule, je ne discute pas, je sors en claquant la porte ou je me renferme jusqu’à ne plus sortir un mot. J’ai un tel besoin de sécurité !

⇒ Alors j’observe le monde, je le scrute en silence, il ne m’atteint pas et c’est très bien comme ça. Enfin il ne m’atteint plus, ou plus trop.

⇒ Et parce que idéaliste, j’ai une réelle grandeur d’âme, je m’engage souvent comme bénévole ou aidant, je défends des réfugiés, des femmes battues, une zone écologique. Enfin zone écologique… à condition que ça ne soit pas au bord de la mer, parce que là, ça ne me réussit pas du tout !

À table

⇒ Doté d’un bon coup de fourchette, j’ai une véritable passion pour le sel, je suis un bec salé. Huîtres et autres coquillages, algues, charcuterie, beurre salé, fromage, chips, noix de cajou salées… il ne faut pas m’en promettre !

⇒ Sauf en prenant de l’âge, je ne trouve plus ça si génial. Surtout depuis que mon médecin m’a dit que je faisais de l’hypertension et devais donc y aller mollo sur le sodium. Mais je pense que c’est surtout parce qu’en j’en ai abusé toute ma vie…

⇒ Je suis aussi friand de lait et de produits laitiers, ainsi que de pâtes, riz, pommes de terre et de tous les féculents… mais eux ne m’aiment pas trop, et digérer tout ça est mission délicate.

⇒ En revanche, ne me proposez pas de viande, j’ai horreur de ça, et je fuis également tout ce qui est gras, que je digère fort mal en plus.

⇒ Ce n’est pas moi qui vais vider la panière, sauf peut-être pour l’ensevelir de beurre salé, de tarama ou d’œufs de poissons, là d’accord ! u Et pour faire glisser tout ça, une bonne petite bière dont j’apprécie particulièrement l’amertume. Mais pas de café, merci.

Mon apparence

⇒ Je suis plutôt de sexe féminin, sèche, fine et élancée. Mais les hommes Natrum muriaticum ne sont pas si rares !

⇒ Sujet à la rétention d’eau, et donc aux jambes gonflées, mon visage est un peu bouffi, avec des cernes. Je suis typiquement une personne « maigre à cellulite ».

⇒ Comme je veux surtout que l’on ne remarque pas mes défauts, ni que l’on me remarque tout court, je m’habille le plus sobrement possible, d’autant que j’ai horreur de faire étalage.

⇒ Tout le temps assoiffé, ma bouteille d’eau ne me lâche jamais.

⇒ Mon mal de dos (ça remonte à l’adolescence) me pousse à m’allonger sur un lit très dur, voire sur le sol.

⇒ Une de mes caractéristiques signature : mes petites peaux autour des ongles.

⇒ Et j’ai beau avoir trop de sécheresse en moi, mon visage et mes cheveux sont gras, avec acné et pellicules.

⇒ Enfant, j’ai pu avoir des petits troubles de la croissance.

Mes proches

⇒ Ultra-susceptible, ultra-sensible, ultra-introverti, ultra-sérieux, j’en ai tellement bavé émotionnellement que plus rien ne sort ni ne rentre en moi. Seule façon de ne pas retomber dans une histoire (amour, amitié…) qui me blesserait de nouveau.

⇒ Tout est sous contrôle, et même si je suis très attentif à mon entourage, rien ne transparaît de mes émotions, pourtant vives. Je suis trop fragile pour baisser ma garde, et préfère vivre en retrait avec regret, que me faire planter un couteau dans le dos.

⇒ Mes proches respectent cette mise à distance, et je les considère alors avec fidélité, loyauté et honnêteté absolue. Ils peuvent compter sur moi en cas de coup dur. Je suis aussi attentif à m’épargner des douleurs que je le suis à ne pas agresser, ni calomnier. Ne pas juger, ne pas être jugé, c’est ma devise. Le mal qu’on m’a fait, ou qu’on a fait à l’un de mes proches, ou à mes aïeux, est gravé dans le marbre et reste si vivace… Les Capulet et les Montaigu, familles de Roméo et Juliette, se vouent une haine farouche depuis des générations : ils sont sûrement tous Natrum muriaticum !

⇒ Ne le répétez pas, mais au fond je crois que je préfère les histoires d’amour imaginaires, c’est plus simple et on est (presque) sûr de ne pas souffrir.

⇒ À l’extrême, pourquoi pas me « retirer du monde » en entrant en religion ou en me lançant dans une carrière humanitaire, expatrié ou de scientifique au fin fond de la jungle. Je vais y réfléchir sérieusement.

Ma santé

⇒ Peau sèche, yeux secs, en même temps œdèmes, gonflements, cellulite, j’ai des difficultés à gérer mon capital hydrique, comme dit le docteur. Le sel, toujours le sel ! u Je suis le roi de l’herpès, surtout en vacances au bord de la mer, et des problèmes cutanés « secs » : eczéma…

⇒ Je bouillonne intérieurement, aussi le frais me fait-il toujours du bien. Mais pas le froid, je suis frileux ! Je bénis l’ombre en été – le plein cagnard, quelle horreur, surtout sur la tête ! Non seulement ça me colle mal au crâne, mais en plus ça me déprime carrément et j’y suis allergique.

⇒ Les migraines, parlons-en : je suis champion du monde.

⇒ À moi aussi les problèmes de règles – irrégulières, douloureuses, me rendant irritable et gonflée de partout, quelle plaie.

⇒ La matinée ne me vaut rien, une grosse fatigue me fond dessus à 10/11 h, avec fringales et irritations.

⇒ Je n’ai pas envie qu’on me tripote, qu’on me masse, mais je suis assez « open » sur un plan sexuel et je veux bien m’adonner à des sports : c’est physiquement que je m’exprime le plus, finalement, et transpirer me fait un bien fou.

⇒ Hélas, je suis fatigable, spasmophile, anémique, donc peu compatible avec un effort de longue durée.

⇒ Je ressasse tout, n’oublie rien, rumine… Bilan : j’ai mal au dos, au ventre, je souffre de troubles digestifs, de constipation, de frigidité, de sécheresse vaginale, de palpitations. Ou de dépression, avec en plus une incapacité totale à parler à un psy (ou à qui que ce soit, d’ailleurs). u N’essayez pas de me consoler, ça m’est insupportable. C’est dur la vie quand on est un incompris !

⇒ En revanche, la musique me détend, l’art aussi : quelques grammes de finesse dans ce monde de brutes…

Magazine

Produits

À lire aussi

Sélection de recettes d’Anaïs Dufourneau

Les tout premiers et fidèles lectrices et lecteurs de notre magazine ont pu, des années durant, découvrir chaque mois une nouvelle recette de cette cuisinière émérite et érudite. Elle nous a quittés il y a trois ans, mais nous ne l’avons pas oubliée.
En souvenir d’Anaïs, et pour fêter la nouvelle année, nous avons sélectionné pour vous quelques délices à réaliser, extraits de son ouvrage paru en 2006 Les Savoureuses Recettes d’Anaïs Dufourneau.

Le lait de vache

La blancheur virginale du lait de vache ne fait plus l’unanimité. Cependant, inutile de tomber dans l’alarmisme : personne ne risque de mourir foudroyé après avoir mangé un flan. En revanche, trop c’est trop, et l’excès de produits laitiers semble dommageable à plus d’un titre. Le point sur cet aliment à surveiller… comme le lait sur le feu.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois