La carence en fer
Pas si anodine qu’on le pense…
Beaucoup de monde manque de fer, surtout les femmes. C’est bien connu. Ce qui l’est moins, ce sont les implications que cette carence, souvent prise à la légère, a sur notre organisme. Ce précieux minéral est en effet indispensable pour conserver « une santé de fer » !
MANQUEZ-VOUS DE FER ?
Si vous êtes une femme en âge de procréer, si vous êtes strictement végétarien(ne), ou encore si vous souffrez d’une inflammation du tube digestif, c’est fort probable…
« Certainement pas ! Si c’était le cas, je m’en serais rendu compte », vous dites-vous peut-être. Et bien, ce n’est pas si sûr ! En effet, si le fer est vital pour l’organisme, cette carence passe pourtant bien souvent inaperçue. Ses conséquences sur votre santé, bien qu’insidieuses, sont cependant bien réelles. Un manque de fer nous fragilise bel et bien ! Malheureusement, dans de nombreux cas, ce n’est qu’au stade de l’anémie avérée et de son cortège de symptômes que la carence en fer est décelée. C’est bien regrettable ! En effet, une légère carence est facile à guérir alors que le traitement de l’anémie est long et difficile. Voilà une bonne raison de détecter précocement toute carence ou, encore mieux, de veiller à la prévenir efficacement par une alimentation adaptée.
LE RÔLE DU FER
Le fer est essentiel à la vie ! Il permet la fixation de l’oxygène que nous respirons sur l’hémoglobine, la protéine qui donne sa couleur rouge au sang. Celle-ci va transporter l’oxygène jusqu’aux cellules. Il sera stocké, notamment dans les muscles, grâce au fer présent dans l’organisme.
Associé à des protéines, le fer assure également la respiration cellulaire et forme une enzyme essentielle, la catalase, qui convertit le peroxyde d’hydrogène, nuisible pour l’organisme, en oxygène.
Un manque de fer aura, de fait, des conséquences au niveau de la fabrication des globules rouges (qui doivent être suffisamment chargés en fer pour être efficaces) et de l’hémoglobine, ainsi qu’au niveau de l’élimination des substances oxydantes nuisibles et du transport de l’oxygène dans le corps. De plus, il entraînera une diminution des défenses immunitaires, vous rendant plus sensible aux infections.
ET MOI, SUIS-JE CARENCÉ ?
Pour le savoir, commencez par écouter votre corps. Si vous êtes carencé, certains symptômes peuvent vous alerter.
> Le premier signal d’alerte est souvent la fatigue.
> Le manque de fer va également fragiliser vos muqueuses digestives et induire des troubles digestifs.
> Vous pouvez également ressentir une baisse de moral, un manque de volonté.
SOIGNER LA CARENCE EN FER
La plupart des compléments disponibles sur le marché se présentent sous forme de sels ferreux. Ces sels ne sont pas une forme de fer alimentaire et leur efficacité est, par conséquent, très limitée. Ce type de supplémentation n’est donc pas la solution.
Certains compléments naturels, présentés le plus souvent sous forme de sirop, associent du fer à des jus de légumes et fruits riches en vitamine C. Sous cette forme, le fer est très bien toléré et parfaitement assimilé.
D’autres compléments naturels se présentent sous la forme de comprimés de spiruline, cultivée sur un milieu riche en fer. Très efficaces, ces comprimés n’occasionnent aucun effet secondaire indésirable, même chez ceux qui ont l’estomac fragile.
Si l’on vous détecte une carence, privilégiez donc ce type de compléments. Soigner une carence en fer peut prendre du temps, sachez-le, mais la durée du traitement dépend, bien entendu, de l’importance du manque à combler.
À LIRE
Carence en fer : carence de vie, de Christophe Drezet et Valentine Fernandez aux éditions Dangles, 17 €.
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